Pour un certain nombre de chercheurs, dont Christian Plantin qui a réunit dans un ouvrage avec le titre «Les émotions dans les interactions» plusieurs contributions, on ne verbalise que des émotions positives. Les émotions négatives sont véhiculées par des gestes, des expressions du visage, des mimiques, des détournements du regard.
Dans le même ouvrage, Charaudeau souligne que «trop d’insistance sur les sujets à forte implication, comme ç’est souvent le cas dans les médias, peut provoquer un décrochage de la part du public» (Chareaudeau, id. 139).
C. Chabrol met en évidence le fait que dans la visualisation d’épisodes dramatiques le spectateur éprouve des difficultés de mémorisation et de restitution lexicale (C.Chabrol, id. 119). Pour ce chercheur les interactions qui placent les interlocuteurs dans des situations compliquées mènent à des silences ou a «des productions relativement brèves (interjections, exclamations, jurons...), entrecoupées de longs silences, accompagnées d’une modification générale des qualités prosodiques de la voix».
Dans le même ouvrage Bertrand et al. 2000:176, Maury-Rouan, id.) dans le cadre d’interactions à forte charge affective négative « nous trouvons des descriptions ou des narrations d’un intérêt dérisoire par lesquelles les sujets se mettent à «délirer» dans un ludisme forcé, adoptant souvent des attitudes infantilisantes» (Bertrand et al. 2000:176, Maury-Rouan, id.). et à des changements de sujet.
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