segunda-feira, 25 de junho de 2012

Os portugueses e as línguas

Não é muito fácil aceitar os dados do Eurobarómetro. «Apenas 13% dos portugueses fala correctamente duas línguas estrangeiras, uma quebra de dez pontos percentuais, face à anterior avaliação, em 2006»! Portugal é  tradicionalmente um país plurilingue! As 2 línguas obrigatórias fazem parte da nossa estrutura curricular do Ensino Básico e digo bem BÁSICO desde o século XIX.   Depois   a segunda língua passou a facultativa, depois foi suprimida... No Secundário  havia uma  segunda língua obrigatória (Revisão Curricular, 1999-2001). Depois passou a opcional. ... Enfim  assistimos à morte da segunda língua  para  «diminuir o insucesso». «As línguas são elitistas», como me disseram há uns anos ... «E o melhor... é ficar pelo Inglês... sempre fica mais barato!» e «toda a gente fala inglês!», «Quando muito... faz-se uma concessão ao Castelhano, está aqui tão perto e reciclam-se professores!»

E, no entanto, não deveríamos ter seguido a Recommandation nº R (98) ?
Não subscrevemos o Livro Branco sobre a Educação e a Formação em 1995?
Pour une Europe de la Connaissance (COM 97) 563?
Politique linguistique pour une Europe multilangue et multiculturelle, 1998?
O QECR é o documento de referência, obrigatório para todos os países, não?
A Estratégia de Lisboa tinha metas para as 2 línguas, em que ponto estamos?
...
Como cidadã europeia sinto que os responsáveis políticos portugueses me envergonham  quando leio os resultados do Eurobarómetro. Como professora de línguas e de Francês sinto-me indignada!   Como mãe, tive sorte... o meu filho aprendeu Inglês, Francês e Alemão no sistema educativo! Quanto às outras... «inscrevam os filhos em centros particulares! O estado-social acabou!». Como cidadã portuguesa, que vergonha!

Jean Claude Béacco autor de documentos de poliítica linguística  do Conselho da Europa dizia recentemente que o plurilinguismo (pluriculturalismo)   sai mais barato que a guerra civil!

Por favor, Senhor Ministro da Educação de Portugal ouça o apelo dos que ficam envergonhados pela situação a que o país chegou e olhe que os professores têm poucas culpas. Há quem tenha muito mais! Se não nos quer ouvir, ouça a Comissária Europeia Androulla Vassiliou.

«Androulla Vassiliou, comissária europeia responsável pela Educação, Cultura, Multilinguismo e Juventude, alerta que o domínio de outras línguas é crucial pois “expande os horizontes e abre portas, aumenta a empregabilidade e, no caso das empresas, pode criar mais oportunidades no mercado único” Publico.

Réformes éducatives et politiques linguistiques dans l’enseignement des langues étrangères : XIXe- XXIe siècles


Réformes éducatives et politiques linguistiques dans l’enseignement des langues étrangères : XIXe- XXIe siècles

Colloque international APHELLE, APEF, avec le soutien de la FLUL


FLUL, Université de Lisbonne, 20-21 septembre 2012

Dans un monde de plus en plus dominé par les questions de nature économique, la tentation de réduire les dépenses avec l’éducation et la culture des citoyens semble être, pour certains, la solution à tous les problèmes qui se présentent aux sociétés actuelles. Au nom de la rationalisation des moyens, on assiste de toute part à la mise en place d’une stratégie que prétend imposer à la majorité la vision techniciste et économiste défendue par certains : un monde pos-Babel dans lequel tous parleraient la même langue (économiquement dominante à un certain moment historique) mais dans lequel personne ne s’entendrait parce que la diversité culturelle et linguistique de chacun seraient niées.
Ce colloque, organisé  par l’APHELLE (Association Portugaise pour l’Histoire de l’Enseignement des Langues et des Littératures Étrangères) et l’APEF (Association Portugaise d’Études Françaises), avec la collaboration de la FLUL (Faculté de Lettres de l’Université de Lisbonne), sera un moment de réflexion sur ce que la recherche historique sur l’apprentissage des langues, tous les niveaux d’enseignement confondus, peut apporter au débat actuel et polémique sur les changements de perspective et de paradigme dans le domaine de l’enseignement des langues étrangères.
Nous invitons ainsi les spécialistes de l’Histoire de l’éducation et de l’enseignement des langues étrangères et de la didactique des différentes langues, à envoyer, jusqu’au 15 juillet, leur proposition de communication (résumé de, plus ou moins, 300 mots, accompagné d’un bref CV), en rapport avec les axes thématiques suivants :
1.     Perspectives historiques dans l’enseignement des langues étrangères: XIXe-XXIe siècles:

1.1. Les réformes de l’enseignement des langues vivantes (du  secondaire au supérieur)
1.2. Place de l’enseignement des langues et leurs représentations dans le système éducatif
1.3. Les politiques éducatives et leur mise en place dans l’enseignement  public et privé
1.4. Figures tutélaires de l’enseignement des langues et des littératures étrangères 

2.     Perspectives de  développement dans les différents niveaux d’enseignement.
2.1. Politiques linguistiques pour les différents niveaux d’enseignement  au  XXIe siècle  en Europe.
2.2. Réformes actuelles dans l’enseignement et leurs implications au niveau de l’enseignement des langues (de l’enseignement primaire au  supérieur)
2.3. Directives européennes et mise en place de l’apprentissage d’une deuxième langue étrangère
2.4. Multilinguisme et enseignement: exemples de bonnes pratiques

Langues  de communication : portugais, anglais, français et espagnol.

 Les résumés des communications doivent être envoyés à l’adresse électronique suivante: aphelleapef2012@gmail.com ou à anaclaravsantos@gmail.com


domingo, 24 de junho de 2012

Colloque GERFLINT 2012 Les Enjeux de a Laïcité à l’ère de la Diversité Culturelle Planétaire


Colloque  GERFLINT- Groupe d’ Études et de  Recherches Pour Le Français Langue Internationale 2012
GERFLINT est un Laboratoire en Sciences Humaines générant un  réseau de 34 revues francophones dans le Monde entier ou régions (157 numéros, 3140 articles publiés). Synergies Portugal va naître cette année et c’était la première fois que j’assistais au Colloque et à la réunion de coordination.

Colloque  absolument remarquable avec des personnalités remarquables. Ça fait du bien d’écouter des gens qui parlent bien («le charme mystérieux des mots») et qui maîtrisent le sujet dont elles parlent. Des spécialistes de domaines scientifiques différents, de zones politiques différentes,  avec différents types de pouvoirs et  de savoirs… (cf Biographies dans le programme).
 Il est de plus en plus rare. Dans beaucoup de colloques, on entend souvent des gens qui disent même  qu’ils «n’ont rien préparé», «quelques mots dans l’avion»…  ou alors de jeunes ou de moins jeunes doctorants qui montrent leurs recherches (ce qui est  d’ailleurs une des finalités du GERFLINT) souvent convaincus qu’ils ont découvert le monde (et là GERFLINT a un rôle a jouer aussi)…  La forme que ce soit en portugais ou en français est malheureusement rapide, je dirais même style blog, mais … le milieu est scientifique !  
Alors là c’était un régal pour un étranger qui aime le français !
La laïcité  pour moi  ne me disait pas grand-chose ! C’était notre première République avec des dérives, donc un peu réticente sur l’intérêt ...  puis un «discours d'enfermement» (Demorgon dans le cadre du Colloque).  Finalement les regards croisés philosophiques, historiques, linguistiques, politiques, didacticiens…  sur «la Diversité Culturelle Planétaire» m'ont énormement plu, malgré le pessimisme... M’intéressant à la «formation personnelle à travers les langues», aux questions de «cidadania» (désignations de nos instructions officielles) ou à l’éducation par et aux langues cultures (Robert Galisson) j’ai trouvé bien des motifs de réflexion (cf Justification do Colloque et résumés).
J’ai bien apprécié «vivre avec» GERFLINT pendant ces trois journées, malgré quelques petites tensions qui montrent la difficulté, mais aussi les enjeux,  de la «cohabitation» (Wolton).


Le charme mystérieux du Français et de la France


Le charme mystérieux du Français et de la France
Tout est calme, luxe et volupté
Sous le Pont Mirabeau

Tels  les titres  que je pourrais donner à ces commentaires sur la partie touristique de mon déplacement à Paris pour participer au Colloque du GERFLINT sur la Laïcité.
Sans programme-  Orly 10 heures, 12 heures le Luxembourg…  je passe sur un  pont de Pais, j’assiste à la messe à Notre Dame,


 encore un pont…  un sandwich,  14.30 le Théâtre de la Ville «Danse élargie», concours international, événement nouveau , du type Pecha-Kucha ( 10 minutes  et minimum de 3 interprètes), gratuit ! 15.50 un autre programme m’attend. Celui-là billet réservé :  «Matisse, paires et séries».  Je connaissais quelques déclinaisons de la même thématique par Matisse, mais je n’avais pas imaginé cette idée de «paires et séries». J’ai beaucoup aimé.  Et si on  regardait  les «paires» de  Matisse en classe


Ensuite Gerhard Richter, encore à Beaubourg et, même rapidement le parcours du Musée d’Art Moderne. Et pourquoi pas l’invitation à regarder  «Multiversités créatives» : « ce mot-valise, formé à partir du préfixe «multi» et du substantif «diversité» rend compte d’univers créatifs multiples en transformation» - peut- on lire-dans le programme ? Je n’ai pas beaucoup compris, mais…
Crevée, bon dîner. La partie finale du Portugal- Hollande m’attendait à l’hôtel !
Lundi Colloque, fin d’après midi tour des librairies : Techné est fermée ! Que je déplore la fin des petites librairies !
Et je file à Garnier : «La fille mal gardée». Spectacle très  beau, drôle, décor magnifique et…  à la fin une «étoile» est nommée. Ce n’est pas tous les jours ! (On arrive à voir dans des places à 9 euros qui sont les seules pour les gens  qui décident à la toute dernière minute !)  Que l' édifice est beau et j’aime bien les belles robes !  
Mardi Colloque, 18.30… j’hésite Racine –Rameau à Garnier, Le barbier de Séville à Bastille : je suis crevée, alors… Le Barbier de Séville. Spectacle magnifique, les édifices modernes n’ont pas le même charme mais ils permettent des décors «multimodaux». Je déteste les anachronismes, pourquoi les lunettes de soleil… et  le maillot de l’équipe française de football et les drapeaux ! Petite parenthèse : encore de belles robes, billet 40euros, bonne place, même si soustitrage non visible était annoncé dans le billet ! 
Tout ceci pour dire que la France pour quelqu’un qui aime le français c’est le charme des mots, c’est la beauté, le luxe, le calme, le plaisir de se promener au hasard, de rencontrer des gens, de regarder des traces culturelles du passé, de trouver du nouveau stimulant, de rencontrer une ambiance de colloque stimulant… Ce n’est pas parce que l’on nous propose des contenus (exclusivement) sur la laïcité que l’on a envie d’apprendre le français ou de rencontrer les français ou de «vivre avec des français»…  Quand je proposais, dans mon premier manuel dans les années 80, des documents authentiques «laïques» ou de «cidadania», un élève qui a doublé m’a posé la question suivante  dans les couloirs : «pourquoi vos classes l’année dernière étaient aussi intéressantes  et vous venez de faire un manuel  tellement ennuyeux ?!». Par la suite … j’ai entendu et j’entends encore dire : «les livres de français sont dépressifs» ! Cela n’empêche que le devoir de l’enseignant est de ne pas cacher la réalité et de donner aux élèves les moyens de la prendre en compte. Je suis donc contre les «discours de «l’enfermement» (Demorgon, dans le Colloque)  mais d’ouverture à ce qui n’est pas très agréable, mais aussi… prenons plaisir à enseigner les langues-cultures ! Sur la lecture (avec eye tracking) des documents «dépressifs» contenus dans des épreuves d’examen … j’ai écrit un post. 

quinta-feira, 14 de junho de 2012

E a rir...

Mesmo que não goste demasiado deste humor...



Será que ainda há alguém, depois de ver este vídeo, que diga : «Tu gostastes», «Tu fizestes»? Diz-se «gostaste», «fizeste».


Gosto mais deste vídeo


Também muitos jornalistas, especialistas comentadores de política, professores fazem o que se designa de «hipercorreção», utilizando palavras «caras», neologismos... só que... como não conhecem dicionários, às vezes...  saem  «enviar esforços» para «envidar esforços», «auferidos», no sentido de «aferidos»... para não falar das competências que se usam a torto e a direito... creio que só me falta ouvir «comprar competências». As competências desenvolvem-se quase sempre... ou não!  

terça-feira, 5 de junho de 2012

O professor e a «mise-en- scène» dos saberes

Pensamentos desarrumados, em férias...

Ainda na viagem... a propósito da minha sugestão de leitura da «Viagem do Elefante» de Saramago, dizia-me uma jovem simpática e esperta (que  tinha andado de elefante, momentos antes)  que «de Saramago tinha lido «A relíquia» e não tinha gostado, por causa da pontuação». Lá tentei lembrar-lhe o conteúdo de «a Relíquia» de Eça de Queirós e o título da obra de Saramago que consta do programa do Ensino Secundário:  «Memorial do Convento». E interroguei-me sobre o ensino da literatura: como é que uma jovem esperta faria estas confusões?

E, a tomar banho na piscina, fui-me lembrando de «definições» de cultura «a cultura é o que fica quando nos esquecemos de tudo», «la culture c'est comme la confiture, moins on en a , moins on l'étale», «culture savante et culture partagée», «habitus»...

Entretanto... lembrei-me do verso «minha terra tem palmeiras onde canta o sabiá, as aves que aqui gorgeiam, não gorgeiam como lá»   (verso adequado ao contexto), depois ...  do professor Leodegário de Azevedo Filho. Tinha descoberto no Google, antes desta viagem, que já tinha morrido e (lembrei-me que não tinha participado, porque não tinha sabido, na sua homenagem). Leo, onde estiver, a  homenagem da Clarinha! (Ilka, Claudinha... lembram-se da nossa ida a Paris? Foi o professor (a mulher e a filha) que nos acompanhou a Paris, em viagem de Curso, e nos fez descobrir Paris)
Lembrei-me de Don Casmurro, de  Machado de Assis, da personagem Capitu... de João Cabral de Melo Netto, de Vinicius, de Manuel Bandeira... Da maneira  como lia e como nos apresentava os autores de que tanto gostava... A «empatia literária» que gerava.

E daqui... voei para a formação de professores... para a necessidade de os professores serem bons leitores, bons «metteurs- en- scène», bons «designers» (Kress et al (2001) Jewitt, 2008). Estou a falar de Leodegário de Azevedo e vejo-o  e ouço-o a ler! E é por isso   que estou a escrever na «Universidade de Pasárgada». Terão sido os meus neurónios espelho que integraram esta «cultura»? O olhar, os gestos, o tom de voz... estão ligados à verbalização, mas também à relação, à empatia... e ao pensamento e memória, de quem fala e de quem vê e ouve.  Foi a multimodalidade  de Leodegário de Azevedo Filho que sabia pôr em cena os saberes, partilhá-los... que me levou a construir  em longes terras estas reflexões? É verdade , as tecnologias ajudam, mas um professor não é um técnico.    Estou a estudar e a escrever um artigo sobre o assunto!  

Um novo «continente»: dos utilizadores de pacotes de viagem

Fala-se tanto nas habilitações das novas gerações que me dói escrever este comentário. Até porque sou otimista e, para além de confiar na Escola, confio nas outras escolas e até falo de «zonas de proximidade» entre a Escola   e outros espaços reais e virtuais. Com efeito, os cidadãos, hoje, têm possibilidade de ir muito mais longe nas suas aprendizagens...
E... até vão à Tailândia, ficam em hotéis em «duas ilhas: Banguecoque e Phuquet», «ficam felizes porque encontram , nesta última ilha, portugueses, pois em Banguecoque  só tinham encontrado marroquinos e alemões (sic, para o caso de dúvida)». Não conseguem comer nada, porque a comida não presta!

Na Tunísia, como balanço, depois de terem visitado  Cartago, referiam-se a algumas «pedras que não valiam nada!

Noutra situação, uma jovem dizia-me que tinha estado em Paris, «bem foi só de passagem porque ia para Cuba».
«Então esteve em Havana?»- perguntei eu.
«Não fui ao México».
E aí concluí eu:  a jovem tinha ido, possivelmente, à República Dominicana e tinha feito escala em Madrid, para a viagem sair mais barata, mas... já não ousei mais conversas!

Já referi neste blogue, que Cabo Verde não terá nada a ver com Portugal para muitos dos seus visitantes portugueses, como referia espantado um guia turístico.

Assim, parece-me que há um «continente» formado por Cuba, Jamaica, México, República Dominicana, Brasil, Cabo Verde, Tunísia, Tailândia... (não sei se as Canárias e as Baleares fazem parte deste «continente»). É um «continente» sem história, com contornos indefinidos, algures, com mar azul e calor...  

Há uns anos, no âmbito de projetos europeus, pedia a estudantes do ensino superior que desenhassem um mapa com os países da União Europeia (eram poucos, na altura). Vi algumas vezes a Suécia no Mediterrâneo, entre França e Itália, a Espanha a fazer fronteira com a Itália, o Reino Unido, unido a Espanha e até o Brasil na zona de Marrocos!

Pensava  que com o Google Eart ou  Google Maps as coisas melhorariam... Esta Escola virtual também não tem muito bons resultados. E as viagens «reais» também não ajudam! 

sábado, 2 de junho de 2012

Viagem à Tailândia


«Mas, na ponta da terra, Cingapura Verás, onde o caminho às naus se estreita; Daqui tornando a costa à Cinosura, Se encurva e pera a Aurora se endireita. Vês Pam, Patane, reinos, e a longura De Sião, que estes e outros mais sujeita; Olha o rio Menão, que se derrama Do grande lago que Chiamai se chama».

 Acompanhada por Camões cheguei ao Reino de Sião- que passou a Tailândia em 1939. Era o destino mais desejado! Quanto maiores são as expetativas, maiores são as desilusões. Banguecoque é uma cidade construída nas margens de um rio e de canais e que se tem afastado do rio graças ao «progresso»: viadutos, prédios altos, centros comerciais. Mas o Palácio e os templos permanecem e é esta a imagem que ficou e me encantou. Alguns exemplos: O grande Palácio e Wat Phra Kaeo, Wat Pho, Wat Traimit, Wat Arun e os Khlongs:

«Intertextualidades»: Exposição de pintura de Antígona/Clara Ferrão

Está patente, até 6 de janeiro de 2024, no Centro Cultural Penedo da Saudade , do Instituto Politécnico de Coimbra, uma exposição de pintura...