sexta-feira, 30 de setembro de 2011

APPF- La Classe de langue et le WEB 2.0 et 3.0...

La Présidente de l'APPF m'a invitée à proférer  une conférence... et puis à Faro, à construire une séquence pédagogique... et me voilà bien dans une situation paradoxale.

Cette conférence ou séquence virturéelle vous place donc dans un double rôle: celui de professeurs et celui d'apprenants ( niveau C2, quand même!)

Moi je serai dans le double rôle de conférencier sur le WEB 2.0 et même WEB 3.0. De «laisser faire , laisser parler» (titre de mon premier manuel) mes apprenants qui sont pour une grande partie natifs ... tandis que moi je n'ai même pas  suivi un enseignement précoce des langues...

Et puis vous allez faire une première tâche: Il y aura un groupe de médiateurs qui doivent écrire le résumé de la séquence pour la publier ici et un groupe d'apprenants  qui devront écrire un article, un commentaitre... qu'ils devront publier dans leur blog.

2ème Tâche- organiser une séquence virturéelle sur le cinéma ou l'art...

J'écris à toute vitesse, pardonnez moi les lapsus et les erreurs... Mais c'est l'une des caractéristiques du WEB 2.0- Les articles (post) sont  des brouillons sur lesquels ont peut toujours de revenir
Planification:

Besoins des apprenants: que voulez-vous apprendre avec cette séquence?
Thématique- LES TIC
Objectifs: Expliquer, argumenter, raconter...
Moyens linguistiques: vocabulaire thématique (virturéalité, web 2.0...), verbes d'opinion, négative (je n'ai pas aimé...), modalisation epistémique et appréciative...

Approche pédagogique: approches actionnelles et multimodales 

Et maintenant la première phase:  Sortie de la classe: Publication de cet article...

Et pour le suite, il faut attendre...  je n'ai pas le temps de tout faire maintenant et c'est la règle de la narrativité...

quinta-feira, 29 de setembro de 2011

Homenagem a Clara Ferrão: «Foi bonita a festa pá, estou contente...»

«Foi bonita a festa pá, estou contente...». Para quem este verso não diz nada, por causa da tenra idade, fica a hiperligação!

Agradecimentos WEB 2.0

Post  em Português e Francês ... como me apetecer...

Colóquio organizado pela APEF (Associação  Portuguesa de Estudos Franceses), pela Universidade de Algarve ( ESEC et FCHS), com apoio do Instituto Francês de Portugal e da FCT, com apoio igualmente  da UIIPS do IPS para as Actas, em homenagem a Clara Ferrão.

Obrigada  às Instituições e obrigada aos meus amigos.

Realizado no Dia Europeu das Línguas, dia 26 de Setembro e 27. Obrigada pela  escolhada data!

Intitulado

«Intercompreensão, plurilinguismo e Didáctica das Línguas Estrangeiras: uma viagem entre culturas»

31 Comunicações/ Conferências,

40 conferencistas...  1 Comunicação em representação dos alunos pela Elisabete Oliveira, aluna de Mestrado, da ESE de Castelo Branco (acompanhada por uma das suas professoras). Em outros casos, os alunos...  já são professores e investigadores. Gostei muito. Obrigada Elisabete. Foi preciso muita coragem para assumir a função de comunicadora, neste Colóquio. Nervosa, com emoção, mas com fundamento... um dos momentos bonitos! Obrigada!


50  participantes...
20 instituições de formação representados ( Universidades e Politécnicos), a  Embaixada de França (Institut Français du Portugal), APPF, Universidade de Valladolid, ENS Lyon, GERFLINT... 

Ritmo polícrono, em função do número  de  propostas, mas se falamos hoje de polícronia, de concentração de informação como uma das características da nossa sociedade, se as minhas comunicações são polícronas, este formato (cansativo, talvez, mas para mim ...  nunca o foi!) permitiu-nos partilhar saberes, experiências e emoções ( o que com uma organização em secções não teria resultado!). 

Apesar da emoção das referências que me fizeram, dos olhares que lançaram sobre mim, os discursos  foram distanciados: análise de artigos meus, da revista Intercompreensão (que dirijo com outros colegas), de manuais, de intervenções em Colóquios, em conformidade com a definição de Didactologia das Línguas- Culturas de Robert Galisson, plano Didático, Didatográfico e de Intervenção. A viagem estendeu-se  à Didática do Português, aos Media, apesar de organizada pela Associação  Portuguesa de Estudos Franceses e divulgada, sobretudo, no sítio desta Associação.

E depois... parece que abri caminhos na formação, na análise de discursos políticos, pedagógicos, na intercompreensão, na multimodalidade...

E houve muitas novidades, não foram discursos passadistas! Até foi lançada a Revista Synérgies-Portugal (post em construção)!
Obrigada a todos!

A minha cara amiga  e Professora Isabel Alarcão  fez a  sessão de fecho. Mais uma vez (já o tinha feito noutros termos, nas provas de Agregação), referiu os meus caminhos, situando-os no percurso de construção da Didáctica das Línguas Culturas, enfatizando alguns pontos ou  criticando-me...precisamente a polícronia (por outras palavras...) que impede o aprofundamento (com toda a razão). Obrigada Professora Isabel Alarcão pelas aprendizagens que nos tem proporcionado a todos. 
 
Também houve um jantar simpático. Obrigada pela vossa participação, também nesse momento, mais descontraído, apesar da descontracção ter caracterizado todos os momentos de partilha de saberes, como convém.

Et maintenant en français pour remercier Ana Clara Santos, Présidente de l'APPF, l'amie, la collègue et l'auteur de l'initiative;  Fabienne Lallement, Attachée de Coopération Éducative de l'Institut Français du Portugal,  Daniel Coste qui a accepté d'ouvrir les travaux,  Jacques Cortès qui a enregistré et envoyé sa participation-l'acte de  création de Synérgies Portugal (dont la direction  il a eu la gentillesse de me confier) et avec beaucoup de compliments! Carmen Guillén qui s'est déplacée de Valladolid et qui partage avec moi un long chemin en Didactique. Teresa Sousa avec qui j'ai eu la chance de collaborer dans mon court parcours d'enseignante  à l'Université de Algarve  et à l'ESE de Castelo Branco.
Merci infiniment   à tous.


Pour un enseignant la reconnaissance des élèves  et des paires est probablement le meilleur prix qu'il puisse recevoir.  Et un format de Colloque quoi de mieux!

 La conférence d'ouverture de Daniel Coste a  glosé de mote en insistant  sur l'«altercompréhension». La rencontre entre  nous tous des experts, des compagnons de route, et un apprenant en représentation de tous les apprenants a été un moment d'altercompréhension et d'intercompréhension.

Presque toutes les institutions, mais surtout  des collègues-amis des institutions sont venus présenter ce que j'apprécie le plus: leur travail mélangé avec des émotions.  Bien évidemment sur l'intercompréhension, sur le plurilinguisme, sur l'éducation en langues et par les langues, sur la définition et la caractérisation   de  la Didactique des Langues-Cultures, des  notions de narrativité, de multimodalité, de travail autonome, de WEB 2.0 et 3.0, la virturéalité... Des  communications centrées sur la  langue, le lexique, le langage SMS, la traduction, la médiation,  le discous, les litératies... D'autres sur des pratiques de lecture et d'ecrit...D'autres communications sur l'histoire de l'enseignement des langues, sur l'évolution des représentations... C'est étonnant ce que l'on rencontre de commun avec le présent! Des communications en FLE, mais aussi en  Didactique du Portugais, langue maternelle et non maternelle.

Pardonnez-moi si je ne vous cite pas...  Et si je ne vous remercie pas en mesure de votre effort, de votre enthousiasme, de la qualité  de votre participation.

Como disse no início, esta homenagem foi  uma homenagem a todos os professores.  Não poderão ver o meu Museu, com um agregador da informação do Faceebook (exemplo de WEB 3.0 e de virturealidade), mas poderão criar o vosso museu.

segunda-feira, 26 de setembro de 2011

À l'heure de la virturéalité en Didactique des Langues- Cultures

Brouillon  de ma communication.
J'ai commencé cette communication au mois d'août.  Et j'ai développé certains topiques dans d'autres articles. Cet article que je vais rendre public  au début de ma conférence  est fragmenté (il paraîtra dans les actes). La  presque  synchronie  du blog est incompatible avec la perfection...

Pour le début ...
Maintenant,  je reprends  le terme  virturéalité pour m'interroger sur les changements que la classe de langue a connus (ou non).
Recourant à un outil de la WEB 3.0, Web sémantique, j'ai construit  le nuage avec  les termes que je vais utiliser, en principe. L’ensemble sémantique dans lequel surgit le néologisme virturéalité est ainsi esquissé, dans les rapports qu’il peut avoir en Didactique des langues- Cultures.
Dans un contexte pédagogique, je me permets d'adopter le terme dans le sens suivant:

  • L’imbrication des mondes réels et virtuels
  • La possibilité technologique de faire entrer la réalité – objets et personnes (ou des semblants de réalité, puisque la réalité ne se laisse pas saisir) en classe et en même temps de faire sortir de la classe dans le cybermonde.
Des exemples de virturéalité:
http://www.youtube.com/watch?v=swWcvefsHCk


Pour analyser la situation éducative, je recours au Tableau synoptique de l'appareil conceptuel/matriciel de référence pour la D/DLC, proposé, en 1990 et objet de révision résolue en 1994 , par Robert Galisson.

Pour résumer son schéma, Robert Galisson réfère que

[c]omme toute situation, [la situation éducative] s’inscrit dans un espace et dans un temps donnés. Plus précisément, dans un milieu institué (l’école) - produit d’un milieu instituant (la société) - où des actants de statuts inégaux (les sujets, ou apprenants ; l’agent, ou enseignant), constitués en groupe (le groupe-classe), mettent en œuvre des procès complémentaires (d’apprentissage et d’enseignement), pour faire accéder les uns (les sujets), avec le concours de l’autre (l’agent), à la maîtrise d’un objet (la langue-cible), réputé utile à l’éducation des individus qui forment la société (Galisson, 1994 : 33).

Dans cette version de la son appareil conceptuel, R. Galisson incluait deux dimensions nouvelles : le temps et l’espace en prévoyant certainement des changements qui se sont opérés et qui vont transformer complètement la classe. Déjà la désignation même de la discipline «Didactologie des langues-Cultures» opérait un premier déplacement qui a ouvert la porte aux Didactiques du plurilinguisme. Mais nous sommes tous délocalisés. En Algarve tout d’abord, et puis, je ne sais pas où cette conférence ou des bouts de cette conférence sont en train d’être lus, puisque je l’ai mis online hier sur mon blog, et parce que je suis paresseuse. J’aurais pu la mettre on line ici et maintenant.

Nous traversons beaucoup d’espaces en même temps et nous gérons beaucoup d’activités en même temps. Nous sommes devenus polychrones. (Ex. Cet exposé).

  
Si l’on se centre sur l’agent, celui-ci est souvent un immigré digital, mais il y a aussi des natifs digitaux qui entrent dans le métier. Je ne parle pas de ceux qui ferment la porte aux technologies. Alors, l’agent digital sait que maintenant il est accompagné en classe par les technologies ce qui peut rendre sa tâche plus difficile, puisque ses élèves sont moins attentifs, quoiqu’il puisse faire appel à d’autres ressources… ce qui, toutefois, va lui exiger un effort supplémentaire et, bien sûr, une autre formation… qui lui est souvent exigée par le milieu institué et par le milieu instituant. Et il travaille en synchronie et en asynchronie comme je le fais en ce moment avec vous et avec ceux qui me lisent dans mon blog.

Dans la catégorie Agent, R. Galisson inclut non seulement l’enseignant mais les ressources matérielles, les environnements d’apprentissage. Et ainsi, dans son appareil matriciel nous trouvons un modèle qui nous permet de caractériser aujourd’hui encore la classe de langue, mais aussi les autres. Ces environnements d’apprentissage intra-muros et extra muros ont évidemment des implications cognitives, affectives et sociales. Et c’est sur ces environnements d’apprentissage que je propose que l’on se centre pour répondre à la question suivante :

Face à ces changements technologiques où sommes nous ?

Pour répondre à cette question je suis allée sur le terrain, j'ai interrogé des  enseignants et surtout des apprenants, et... :

«oui, on a des TIM (Tableaux interactifs multimédia), on a fait des formations, mais je ne les utilise pas»

«J’ulilise les TIC avec des exercices de déplacements ou à trous…»

. «je vais dans des sites avec des exercices de grammaire»

«les élèves font des recherches sur des thèmes»


«on n’a pas de temps, puisque je dois donner le programme»

«les élèves font des powers point avec les différents thèmes du programme».

«on a vu un film»


«jamais»

«l'enseignant passe des power point avec des textes et des exercices».


Alors, l’interrogation formulée, dans les années 70 du siècle dernier, dans Un Niveau Seuil – présentation et guide d’emploi par Eddy Roulet se pose d’emblée : « À quoi bon introduire dans les cours un document authentique pour le réduire à une analyse grammaticale traditionnelle ? » (Roulet, 1976).

  
(...)


Et je propose ainsi une autre voie : les environnements virtuels intégrés dans une approche multimodale.

En relation avec le tableau un peu caricatural des technologies en classe ci-dessus brossé, je voudrais souligner que je ne déclare nullement que les exercices structuraux ne sont pas utiles, mais … je défends que les environnements d’apprentissage servent plutôt à :

▪ entrer en relation avec les autres

▪ sortir de la classe

▪ lire l’écran

▪ lire l’authentique

▪ identifier des voix dans le réseau

▪ hiérarchiser l’information

▪ produire des écrits sociaux

▪ construire l’intelligence collective

▪ agir

▪ partager, bref pour devenir un acteur social, un citoyen participatif, ou un pronétaire…


C’est pourquoi, une voie que je désigne comme multimodale peut être ouverte. Pour définir le terme multimodalité, je recours à la déclinaison assez libre de la matrice de la situation didactique de Robert Galisson :

Une classe est multimodale s’il y a interaction entre l’agent et les sujets et entre ceux-ci et l’objet, les supports, les ressources, les langages, les autres (à l’extérieur de la classe) ; si pour communiquer (intra et extra-muros), le groupe-classe met en jeu différentes modalités sensorielles recourant à des dispositifs ‘traditionnels’ et multimédia. Dans une classe équipée (milieu institué) avec des supports technologiques multimodaux, le groupe, en réalisant différentes tâches, utilise plus d’une modalité de façon alternée ou polychrone.

En d’autres termes, la multimodalité peut se traduire par

• le recours à différents procédés sémiotiques (verbal, non verbal, iconique, son, musique…) ;

• la convergence des supports ;

• la contraction du temps ;

• la délocalisation dans l’espace par des visites ou des échanges virtuels ;

• la présentation de supports qui convoquent plusieurs canaux de la part de l’utilisateur ;

• le parcours du linéaire au réticulaire, de l’« authentique » et du réel au virtuel ;

• la convocation de stratégies de « lecture » et d’appropriation différentes (cf. Carignan, 2009) (Ferrão Tavares, 2009 : 46).

On adopte une approche multimodale, par exemple, si l’enseignant sort de la classe :

 En invitant des avatars en classe:

http://www.oddcast.com/home/demos/tts/tts_example.php?sitepal

En faisant des visites virtuelles  aux musées:


http://www.googleartproject.com/c/faq

http://www.monet2010.com/fr#/voyage/


Mais les exemples en réalité augmentée  ne sont pas  pour le moment très innovateurs en langues...

http://wik.ed.uiuc.edu/index.php/Augmented_Reality_in_Education

http://www.learnar.org/french.html


  
En revanche, les produits grand public  sont beaucoup plus innovateurs

http://www.youtube.com/watch?v=AkklGHRUyt8

(...)
Et  ainsi... dans la suite de ce que je  viens de développer, je propose, à titre d'hypothèse, une séquence pédagogique multimodale qui reprend un certain nombre de principes pédagogiques et de  démarches  classiques (audio-visuelles, communicatives)  et actionnelles et qui cherche à tenir  en compte le temps,  l'espace, les agents-pronétaires et les moyens technologiques:

1ère Phase

Définition de la tâche et des destinataires ( WEB 2.0)
Anticipation:  Recours à un texte d'approche (MAV) avec les moyens linguistiques liés à un champ de référence (manuel);
Recherche - Cyber-Chantier... (sortir de la classe)
Exercices (manuel)
Systématisation (TIM, manuel, pp)
Activités

Travail à la maison: exercices avec manuel- routines

 2ème phase
Correction des exercices (TIM, tableau noir, pp)
Réalisation de la tâche finale, évaluation
Partage...(web 2.0)

Bien évidemment les manuels devraient  changer ...

À suivre dans la communication  que je dois présenter à l' APPF...











sexta-feira, 23 de setembro de 2011

Virturéalité- APEF, Faro 2011

Uma das características da virturéalité é a porosidade na distinção entre online e offline ou entre sincronia e diacronia (Cf Alexandra Fontanel).
A comunicação que vou apresentar ficará disponível (alguns rascunhos, aliás, os textos dos blogues são sempre rascunhos) durante a realização da mesma às 10.30 de segunda feira.
Não, não será o power point que estará disponível, pelas razões expressas  neste blogue. Não quero reforçar «la pensée power point»! 

terça-feira, 20 de setembro de 2011

À l’heure de la virturéalité - APEF, Faro 2011

Début de ma communication

La virturéalité peut être considérée l’une des caractéristiques de ce que l’on désigne maintenant comme  WEB 3.0. Si nous résumons brièvement l’histoire toute récente du Web, nous nous rendons compte que dans un premier temps, le web 1.0 c’était le temps de la recherche d’information ou d’évasion. L’utilisateur allait sur internet pour chercher,  pour se renseigner à partir de contenus construits par quelqu’un d’autre ou pour rêver à partir de contenus d’auteur. Le web 2.0 que l’on peut dater de l’année 2006, année ou la revue Time, symboliquement a attribué le titre de citoyen de l’année à You, c'est-à-dire le nouvel acteur du web 2.0, celui qui devient grâce aux dispositifs technologiques  capable de produire et de diffuser ses propres contenus. Le web 3.0 est en voie de construction. Il permet de structurer des contenus et il est désigné de web sémantique, donc il propose des interprétations ; les contenus peuvent ne pas être déposés sur un ordinateur personnel mais être versés dans une sorte de nuage(Cloud computing), donc tout à fait délocalisés ;   les plans synchrones et asynchrones se confondent dans ce que l’on désigne comme réalité augmentée que l’on peut dater en 2010. Une couche, telle qu’un palimpseste, vient se superposer à  notre vision du réel sur notre écran d’ordinateur ou notre tablette. Les exemples les plus réussis pour le moment  ce sont ceux désignés comme géolocalisation. La géolocalisation permet au visiteur de Paris, par exemple, de se repérer et de se concentrer sur un point en consultant l’information relative à un point où il s’est fixé. On est dans le trou du métro, mais la réalité, c'est-à-dire la station du métro, l’Opéra ou le Café de la Paix s’affichent sur votre ordinateur (donc une première couche, mais vous pouvez même avoir une deuxième couche, sur différents opéras qui se sont produis ou encore avec des informations sur le passé,  par exemple, sur la construction de l’Opéra, ou encore sur Haussman.  Les relations entre l’espace et le temps entre le réel et le virtuel sont ainsi complètement bouleversées. Et on vous suggère le parcours et on vous accompagne dans le parcours. Et bientôt nous aurons même une réalité d’interpellation puisque à la limite les objets qui sont sur une vitrine peuvent s’imposer à vous, puisque la publicité s’est lancée d’emblée sur ces innovations. L’information est ainsi désormais actualisée en temps réel, traitée et interprété de telle façon qu’elle peut conditionner nos choix et nous interpeller.

Mais  vous allez me dire «Nous sommes en classe, en quoi  ça nous concerne?».

Pour connaître la suite, il faut aller à Faro ou attendre les prochains articles.


APPF - La classe de langue et le WEB 2.0

Résumé de ma communication - Congrès de l'APPF
La classe de langue et le WEB 2.0


La classe de langue a lieu dans un lieu de plus en plus tournés vers des espaces différents. Ordinateurs, portables, iPhones, iPad… ouvrent la porte des écoles à des réseaux sociaux, à des espaces virtuels qui permettent même de visiter des espaces réels ou les langues sont parlées, comme avec Google Earth ou des espaces simulés comme Second Life… Les technologies ont provoqué des effets de délocalisation mais en même temps de proximité et d’accélération qui auraient dû bouleverser la conception scolaire de l’espace et du temps.

Mais est-ce qu’elles sont vraiment entrées en classe, notamment en classe de FLE ?

Et dans quelle méthodologie/approche s’inscrivent quelques activités proposées par certains dispositifs comme les tableaux interactifs multimédia ou par certaines méthodes ?

Comment utiliser Internet pour sortir de la classe de français, par exemple et naviguer dans des pays francophones ?

Est-ce que les technologies rendent - elles plus faciles les approches actionnelles ?

Voilà quelques questions que nous essaierons de discuter dans notre communication.

segunda-feira, 19 de setembro de 2011

Bons professores

Vou aproveitar a minha  homenagem  para prestar  homenagem aos meus professores.

Vou mencionar o texto que irei dizer em Faro e, depois, tecerei algumas reflexões sobre o que, na perspetiva de aluna, considero traços de um bom professor.  

Homenagem...

«à minha professora do 1º Ciclo, Maria de Lurdes Ferrão, que achou que «se ensinava a ler os filhos dos outros também ensinaria  a filha» (apesar de ser professora da escola masculina... por isso, frequentei a escola dos meninos.  Respondia  com estas palavras aos inspectores que... não ousavam censurar a opção! Dela provém o gosto pelo conhecimento e pela vontade de partilhar com os outros e muito mais…

 
A Homero Pimentel, meu professor de Francês, de Português e de História, no Colégio Alves Mendes, em Arganil. Tantos conhecimentos  da sua área de especialização: a cultura clássica, mas a atenção ao futuro! A  interdisciplinaridade!    A ele devo o gosto pelo Francês, mesclado com o gosto pelas outras culturas.


À Maria da Conceição Sarmento, minha professora de Francês e de Português.    Para além de me transmitir o gosto por Baudelaire e pela literatura francesa, deixou-me apresentar um trabalho sobre os hyppies  no Liceu Infanta D. Maria, em Coimbra, desafiando todas as convenções daquele Liceu. Também ela me incentivou a abraçar a carreira de orientadora pedagógica, apesar dos meus  23  ou 24 anos.



À Robert Galisson, le maître, le didactologue, le professeur, l'ami.     Son énorme savoir, sa capacité à écouter les autres, à ouvrir des voies, à accompagner et pousser ses étudiants dans des voies innovatrices, souvent pas très conventionnelles, sa volonté d’apprendre avec des Collègues du terrain, sa militance pour l’éthique en Didactologie des langues-cultures et en Éducation aux et par les langues-cultures… et, bien sûr, son profil d’humaniste… ont constitué non seulement pour moi, mais aussi pour des didacticiens du monde entier, un modèle. ROBERT… Mes étudiants et moi, nous te devons beaucoup… Merci de tout cœur ! ».


Haveria outros, Andrée Crabbé Rocha, Leodegário de Azevedo Filho, Ofélia Paiva Monteiro... mas não me levem a mal. Tinha de escolher.


Então que têm em comum estes  professores que considero bons professores?


Poderia servir-me do PEPELF para fazer a análise de casos de bons professores, mas não. Prefiro  tentar mostrar por que estão na minha memória e no meu coração.


São todos didatas, antes do termo.  Não são transmissores de conteúdos ou aplicadores.


A definição de Didática das Línguas- Culturas  de Robert Galisson ajuda-me a responder. A Didática é uma disciplina de observação,de problematização, conceptualização, análise,  com implicações, levando à inovação.


Estes professores têm competência nas suas áreas de especialização, mas  não se limitam a transmiti-las, a aplicar os conhecimentos  teóricos à prática. Fazem a mediação desses conteúdos, observando os alunos, tendo em conta  o contexto. Actualizam os conhecimentos. Problematizam cada situação, conhecem  os alunos, falam com eles, observam os seus gestos... Estão atentos. Interrogam os  seus conhecimentos teóricos para ensinar cada aluno (a minha mãe-professora chegou a ter 70, de todas as classes, numa altura em que não se formaram professores!!!  Precisava, evidentemente, de mais horas... e íamos saindo da escola à medida que o assunto estava aprendido - fui aluna nessa altura!   Homero Pimentel não ficava satisfeito enquanto os alunos não atingiam os objetivos que se tinha fixado- não sei se alguma vez planificou uma aula! E havia as explicações à noite e outros métodos hoje não muito bem vistos!!! Mas quem se queixava, na altura? E todos ou quase o adorávamos).




Estes  professores procuram outros métodos, informam-se, experimentam e inovam.
Assim, os conteúdos não são debitados em formato  de apontamentos. Estes professores não são  passadores de acetatos ou de power point (cf próximo  post).


Por outros termos, revelam competência científica, competência pedagógica, competência relacional, competência emocional...

E depois, ou antes, a dimensão ética: o respeito pelos valores, a confiança na humanidade.


Estes professores fazem a mediação com  um sorriso, com emoção, com calor e entusiamo, com humor, com criatividade. Seguem a regra de Lozanov  que nem todos leram: «a proximidade distante». O reconhecimento do seu saber estabelece a distância com o alunos (apesar da sua humildade), mas  aproximam-se para incentivar estes a avançar na descoberta desses mesmos saberes. E ficam felizes com o sucesso dos alunos! Maria da Conceição! Como fiquei contente com o seu telefonema!



A felicidade e o gene 5-HTT

Estou muito satisfeita. Descobri que devo ter o gene 5-HTT.  Segundo Jan-Emmanuel de Neve, economista comportamental, este gene explica  a felicidade. É verdade que faço para ser optimista, mesmo nestas alturas! Se é o gene ou não que me predispõe a isso...  é outra questão!  

segunda-feira, 12 de setembro de 2011

Acordo ortográfico

Tenho sido um bocadinho preguiçosa... mas...
No ano passado, quando muitos alunos me disseram que eram contra o acordo, propus-lhes um ditado.
E aqui vão alguns termos:

somente, pobrezinho 

E com as regras do acordo:

primavera, segunda-feira, norte, senhor professor,
transacionar, colecionador, lecionar
adoção, perceção, acessão (também não gosto desta, mas...!), interceção, corrupção, opção, facto...
creem, leem, veem, deem...
Há de ser difícil
fim de semana



O resultado foi o seguinte:
Vários escreveram somente e pobrezinho com acentos - Ainda estavam no acordo antes de 1973, quando foram abolidos os acentos nos advérbios de modo e palavras com sufixos começados por z ! Pois tem havido vários acordos... a língua muda!

Nos nomes de dias de semana, meses, estações do ano...e então títulos... já estavam no novo acordo, escrevendo tudo com minúsculas!

No transacionar, lecionar... também já  houve alunos muito modernos... outros até tiraram o c ao facto-acontecimento!  Inventaram  um acordo!

Para os acentos circunflexos tive, ao longo dos anos, de recorrer a uma mnemónica,  para evitar erros ortográficos: «para ler, crer,dar e ver é preciso  ter dois olhos e usar óculos «lêem»... o tal acento que raramente punham...
Quanto   ao hífen... é melhor nem falar! Não fazia falta nem ao verbo haver, no presente,  seguido de preposição de nem à maior parte das expressões! «Tracinhos» para quê? Mas... vão manter-se quando o elemento seguinte começa pela mesma vogal «micro-ondas», por exemplo. Esta é a parte mais difícil!

Mas, mais graves são os tais erros que não os preocupavam nem preocupam: o  «hádes», os «vão haver dificuldades», o «deve de ser», o tu «estivestes», tu «fizestes»... «eu puze-o», eles «fariam-no», «nós fáçamos»...

É evidente que  todos vamos ter dificuldades... para escrever no blogue nem sempre vou ter a oportunidade de ter  texto do acordo à mão, nem disposição... até estou a escrever numa esplanada.  Mas vou  fazer um esforço para o seguir. E agora... mar!

domingo, 11 de setembro de 2011

Discurso político: o «gasparês»

Não, não fui eu que criei o neologismo (vinha no Expresso), mas apesar do pouco tempo que tenho neste momento, não posso deixar de reflectir sobre as «configurações sociófugas» - designação que proponho a partir da distinção de E. Hall entre espaços sociófugos e sociópetas - do Senhor Ministro das Finanças. Afasta-se dos espectadores, embora o olhar esteja na câmara (cf axe Y-Y Yeux- Yeux, nos trabalhos de E. Véron), mas o olhar frio não ajuda nada. Tronco hirto, inclinado para trás, braços cruzados, quase ausência de sorriso, movimentos dos braços rígidos... Se nos referirmos aos conteúdos então... não dá para ter confiança em quem não quer nada connosco(cf comportamentos de double bind e comunicação paradoxal). Como poderemos confiar? Até gostava! Acabou de sair mais um livro sobre o discurso político. Ainda não li, mas vou ler com tempo e voltar a este assunto.

«Intertextualidades»: Exposição de pintura de Antígona/Clara Ferrão

Está patente, até 6 de janeiro de 2024, no Centro Cultural Penedo da Saudade , do Instituto Politécnico de Coimbra, uma exposição de pintura...