Fico sempre (ou quase sempre) incomodada com a diferença entre as provas de Inglês e de Francês do Ensino Secundário. Obedecendo em princípio à mesma matriz, as primeiras partem de uma perspectiva positiva e, as segundas, de uma perspectiva negativa. Como as emoções negativas não são verbalizadas (cf. Artigo anterior), talvez não seja de estranhar que colegas expostos a uma imagem das provas de francês tenham fixado mais as instruções que o exercício propriamente dito, tendo comentado :«Porquê tanta violência»?
A segunda imagem corresponde às fixações do olhar numa das imagens pretexto deste exercício extraído da prova de Francês de 2009, 1ª chamada. A de 2010 tinha uma perspectiva mais positiva.
Estas imagens foram obtidas através de sistema de eye tracking.
Se folhearmos alguns manuais, temos a mesma impressão: «Os livros de Francês são depressivos», como ouço dizer a alunos, há alguns anos..
Estou numa equipa a investigar esta questão.
Por que será que o Francês não atrai muitos alunos? À suivre...
Blogue de professora de didáctica das línguas, de análise do discurso dos média, de comunicação, de mediaculturas... com «aulas virtureais»... e alguns desabafos.
terça-feira, 30 de novembro de 2010
Émotions et verbalisations- 1
Pour un certain nombre de chercheurs, dont Christian Plantin qui a réunit dans un ouvrage avec le titre «Les émotions dans les interactions» plusieurs contributions, on ne verbalise que des émotions positives. Les émotions négatives sont véhiculées par des gestes, des expressions du visage, des mimiques, des détournements du regard.
Dans le même ouvrage, Charaudeau souligne que «trop d’insistance sur les sujets à forte implication, comme ç’est souvent le cas dans les médias, peut provoquer un décrochage de la part du public» (Chareaudeau, id. 139).
C. Chabrol met en évidence le fait que dans la visualisation d’épisodes dramatiques le spectateur éprouve des difficultés de mémorisation et de restitution lexicale (C.Chabrol, id. 119). Pour ce chercheur les interactions qui placent les interlocuteurs dans des situations compliquées mènent à des silences ou a «des productions relativement brèves (interjections, exclamations, jurons...), entrecoupées de longs silences, accompagnées d’une modification générale des qualités prosodiques de la voix».
Dans le même ouvrage Bertrand et al. 2000:176, Maury-Rouan, id.) dans le cadre d’interactions à forte charge affective négative « nous trouvons des descriptions ou des narrations d’un intérêt dérisoire par lesquelles les sujets se mettent à «délirer» dans un ludisme forcé, adoptant souvent des attitudes infantilisantes» (Bertrand et al. 2000:176, Maury-Rouan, id.). et à des changements de sujet.
Berlin- EDUCA - Como escrever um artigo, uma comunicação...
Na impossibilidade de estar no
ONLINE EDUCA BERLIN,
vou colocando documentação de autores que vão estar presentes no evento. Como estou a coordenar um número da revista Intercompreensão sobre Literacias multimodais académicas e a aprofundar esta questão,
começo pelo blogue de Ignatia/Inge de Waard sobre a escrita de artigos científicos.
No Online Educa Berlin a investigadora vai apresentar um estudo sobre realidade aumentada.domingo, 28 de novembro de 2010
Rede Social e homens rápidos
Fui ver «A rede social».
Apeteceu-me sair do «Facebook», mas já sabia a história e não adianta nada!
Estava a ver o filme e a lembrar-me dos livros de David Lodge nomeadamente de «O mundo é pequeno» (Prefácio de Humberto ECO). Emprestei o livro e ... Refiro, por isso, de memória. A personagem, professor universitário, não pode deixar de correr no campus porque a sua desistência daria a possibilidade aos colegas rápidos de o ultrapassar. O mundo é efectivamente pequeno e cheio de homens rápidos ou mesmo de miúdos rápidos. O que até seria óptimo... se estes não ultrapassassem, ou melhor atropelassem, os outros, sem qualquer apreço pela amizade, pelo respeito, pelos valores nos quais procurámos construir as nossas sociedades. É verdade que sempre houve homens rápidos, mas com as tecnologias será que não estão a tornar-se mais rápidos? Veja-se a crise financeira!
Apeteceu-me sair do «Facebook», mas já sabia a história e não adianta nada!
Estava a ver o filme e a lembrar-me dos livros de David Lodge nomeadamente de «O mundo é pequeno» (Prefácio de Humberto ECO). Emprestei o livro e ... Refiro, por isso, de memória. A personagem, professor universitário, não pode deixar de correr no campus porque a sua desistência daria a possibilidade aos colegas rápidos de o ultrapassar. O mundo é efectivamente pequeno e cheio de homens rápidos ou mesmo de miúdos rápidos. O que até seria óptimo... se estes não ultrapassassem, ou melhor atropelassem, os outros, sem qualquer apreço pela amizade, pelo respeito, pelos valores nos quais procurámos construir as nossas sociedades. É verdade que sempre houve homens rápidos, mas com as tecnologias será que não estão a tornar-se mais rápidos? Veja-se a crise financeira!
Steven Johnson- Animação
Já falei da obra de Steven Jonhson WHERE GOOD IDEAS COME FROM e mostrei uma animação de apresentação. Agora recomendo a «leitura»de uma apresentação polícrona.
Encontramos alguns conceitos de Piaget, de Vigostsky... É esta configuração que vai levar ao conhecimento e à criatividade. «Adjacent possible» está muito próximo de «zona de desenvolvimento potencial» da própria investigação e inovação.
Encontramos alguns conceitos de Piaget, de Vigostsky... É esta configuração que vai levar ao conhecimento e à criatividade. «Adjacent possible» está muito próximo de «zona de desenvolvimento potencial» da própria investigação e inovação.
terça-feira, 23 de novembro de 2010
La suggestopédie 2. Pourquoi en parler aujourd'hui?
Écoutez, s'il vous plait, pendant que vous lisez.
Pour caractériser notre culture, la médiaculture (Macé et Magret), on parle aujourd’hui de multitasking, de contraction du temps, de conception polychrone de notre vie, des supports, de convergence de supports.
Il est difficile de concevoir la réalisation d’autant de pratiques dans un temps aussi «contracté» qu’en suggestopédie. La construction d’un cours de suggestopédie ressemble à un «clip»: grande concentration de supports de type sémiotique différent, messages diversifiés, moyens langagiers et non langagiers, activités...Le temps de la suggestopédie est un temps polychrone, un temps qui curieusement ressemble à celui des produits médiatiques actuels.
Les neurologues parlent aujoud’hui du rôle des émotions dans le traitement de l’information et des effets des nouveaux supports dans l’organisation du cerveau (Damásio).
La globalité de l’individu, l’activité intégrale du cerveau constitue le deuxième principe de la suggestopédie. En liaison avec ce principe, Lozanov parle d’ « un double niveau» de la communication, le premier étant du domaine conscient, l’autre ayant à voir avec le niveau «paraconscient», avec les émotions, avec la maîtrise de ces émotions qui provoque des effets au niveau des perceptions des destinataires, ce double niveau étant transmis par des moyens verbaux, paraverbaux et non verbaux. Cette approche holistique va donc mobiliser simultanément des moyens didactiques, psychologiques et artistiques.
Pour caractériser notre culture et la conception de programmes de télévision, de publicités de sites… on parle de narrativité.
. Je vais mettre en évidence le fil narratif existant dans le manuel. Je reviens sur la lecture du manuel bulgare à l’ «histoire» un peu naïve du voyage à Paris du journaliste Emile Pétrov et de sa femme Hélène Pétrova, de la Compagnie Nationale de l’Opéra Bulgare. Ils rencontrent des amis parisiens, aux moyens financiers remarquables, qui sont cultivés, ont des enfants charmants... enfin des personnages à identité gratifiante.
De petits ingrédients de type policier sont intégrés dans un «récit» où l’apprenant, tel que les autres personnages ne connaît pas la suite. Comme, bien évidemment, rien de mal ne peut arriver aux personnages, l’apprenant est tranquille, et les descriptions des lieux visités par les personnages le font rêver. Et ces personnages sont si intelligents, si modernes ( pour l’époque, bien évidemment!) que les apprenants sont bien heureux de les imiter, de reproduire leurs énoncés, de les prendre comme modèle.
On parle aujoud’hui de metissage des cultures (Michel Serres).
En suggestopédie, l’art «est la plus complète des suggestions» ayant comme équivalents, créativité, sensibilité, affectivité, émotivité, intuition». Dans ART nous pouvons considérer la musique qui accompagne la présentation des dialogues, les dessins, les mimes, les chansons, les textes littéraires... L’art est donc la clé de voûte de l’approche. Le professeur n’est pas forcément un artiste au sens traditionnel, mais il éveille chez les autres l’envie de créer, à travers son savoir faire multiple, et surtout à travers son savoir être.
On parle aujourd’hui de subliminal ou on n’en parle pas et on s’en sert, en politique, en publicité, dans la construction de sites…
Il suffit de regarder autour de nous, les journaux, la pub- avec product placemment- les feuilletons, la toile, pour que l’on se rende compte de la façon dont la suggestion se répand.
La suggestion est partout dans l’espace et dans le cyberespace .comme le soulignait, déjà en 1983, R Galisson :
Qu’on le veuille ou non, la suggestion est partout: en classe, sur les murs de la rue, dans la vie de tous les instants, massive (cf. les médias) (...) Nier la suggestion (...) c’est nier une dimension constitutive de l’homme. La censurer, c’est empêcher l’individu d’être pleinement lui-même, le priver de la partie sans doute la plus dynamique de sa nature et soustraire à l’éducation le terrain privilégié sur lequel elle peut s’inscrire et prospérer (l’affect, lié au “transfert” et au “double plan”, joue sûrement un rôle plus important que la raison dans le procès éducatif) (Galisson, 1983 : 81).
Si nos apprenants sont des natifs digitaux (Prenski) ou des pronétaires, comme les désigne J. de Rosnay
«J’appelle « pronétaires » ou « pronétariat » (du grec pro, devant, avant, mais aussi favorable à, et de l’anglais net, qui signifie réseau et est aussi l’appellation familière en français d’Internet – le « Net ») une nouvelle classe d’usagers des réseaux numériques capables de produire, diffuser, vendre des contenus numériques non propriétaires, en s’appuyant sur les principes de la « nouvelle économie».
La suggestopédie, semble une approche, parmi d’autres pour changer la classe.
Pour caractériser notre culture, la médiaculture (Macé et Magret), on parle aujourd’hui de multitasking, de contraction du temps, de conception polychrone de notre vie, des supports, de convergence de supports.
Il est difficile de concevoir la réalisation d’autant de pratiques dans un temps aussi «contracté» qu’en suggestopédie. La construction d’un cours de suggestopédie ressemble à un «clip»: grande concentration de supports de type sémiotique différent, messages diversifiés, moyens langagiers et non langagiers, activités...Le temps de la suggestopédie est un temps polychrone, un temps qui curieusement ressemble à celui des produits médiatiques actuels.
Les neurologues parlent aujoud’hui du rôle des émotions dans le traitement de l’information et des effets des nouveaux supports dans l’organisation du cerveau (Damásio).
La globalité de l’individu, l’activité intégrale du cerveau constitue le deuxième principe de la suggestopédie. En liaison avec ce principe, Lozanov parle d’ « un double niveau» de la communication, le premier étant du domaine conscient, l’autre ayant à voir avec le niveau «paraconscient», avec les émotions, avec la maîtrise de ces émotions qui provoque des effets au niveau des perceptions des destinataires, ce double niveau étant transmis par des moyens verbaux, paraverbaux et non verbaux. Cette approche holistique va donc mobiliser simultanément des moyens didactiques, psychologiques et artistiques.
Pour caractériser notre culture et la conception de programmes de télévision, de publicités de sites… on parle de narrativité.
. Je vais mettre en évidence le fil narratif existant dans le manuel. Je reviens sur la lecture du manuel bulgare à l’ «histoire» un peu naïve du voyage à Paris du journaliste Emile Pétrov et de sa femme Hélène Pétrova, de la Compagnie Nationale de l’Opéra Bulgare. Ils rencontrent des amis parisiens, aux moyens financiers remarquables, qui sont cultivés, ont des enfants charmants... enfin des personnages à identité gratifiante.
De petits ingrédients de type policier sont intégrés dans un «récit» où l’apprenant, tel que les autres personnages ne connaît pas la suite. Comme, bien évidemment, rien de mal ne peut arriver aux personnages, l’apprenant est tranquille, et les descriptions des lieux visités par les personnages le font rêver. Et ces personnages sont si intelligents, si modernes ( pour l’époque, bien évidemment!) que les apprenants sont bien heureux de les imiter, de reproduire leurs énoncés, de les prendre comme modèle.
On parle aujoud’hui de metissage des cultures (Michel Serres).
En suggestopédie, l’art «est la plus complète des suggestions» ayant comme équivalents, créativité, sensibilité, affectivité, émotivité, intuition». Dans ART nous pouvons considérer la musique qui accompagne la présentation des dialogues, les dessins, les mimes, les chansons, les textes littéraires... L’art est donc la clé de voûte de l’approche. Le professeur n’est pas forcément un artiste au sens traditionnel, mais il éveille chez les autres l’envie de créer, à travers son savoir faire multiple, et surtout à travers son savoir être.
On parle aujourd’hui de subliminal ou on n’en parle pas et on s’en sert, en politique, en publicité, dans la construction de sites…
Il suffit de regarder autour de nous, les journaux, la pub- avec product placemment- les feuilletons, la toile, pour que l’on se rende compte de la façon dont la suggestion se répand.
La suggestion est partout dans l’espace et dans le cyberespace .comme le soulignait, déjà en 1983, R Galisson :
Qu’on le veuille ou non, la suggestion est partout: en classe, sur les murs de la rue, dans la vie de tous les instants, massive (cf. les médias) (...) Nier la suggestion (...) c’est nier une dimension constitutive de l’homme. La censurer, c’est empêcher l’individu d’être pleinement lui-même, le priver de la partie sans doute la plus dynamique de sa nature et soustraire à l’éducation le terrain privilégié sur lequel elle peut s’inscrire et prospérer (l’affect, lié au “transfert” et au “double plan”, joue sûrement un rôle plus important que la raison dans le procès éducatif) (Galisson, 1983 : 81).
Si nos apprenants sont des natifs digitaux (Prenski) ou des pronétaires, comme les désigne J. de Rosnay
«J’appelle « pronétaires » ou « pronétariat » (du grec pro, devant, avant, mais aussi favorable à, et de l’anglais net, qui signifie réseau et est aussi l’appellation familière en français d’Internet – le « Net ») une nouvelle classe d’usagers des réseaux numériques capables de produire, diffuser, vendre des contenus numériques non propriétaires, en s’appuyant sur les principes de la « nouvelle économie».
La suggestopédie, semble une approche, parmi d’autres pour changer la classe.
Redécouvrir la Suggestopédie1. La suggestopédie c'est quoi?
Je propose deux articles sur la suggestopédie. L'un sur cette démarche apparemment très ancienne, démodée (cf Relatório da Unesco de 1980)... Un deuxième article, avec une lecture faite à partir des études faites aujourd'hui dans différents domaines qui justifient un nouveau regard sur cette approche.
Vous pouvez lire en même temps que vous écoutez Mozart.
Le médecin bulgare Georgi Lozanov a été le créateur de la Suggestologie «à la fois la science et l’art de libérer et stimuler l’individu» et de son application pédagogique, la Suggestopédie.
La suggestopédie est «une approche holistique pour découvrir et donc mobiliser les réserves complexes du cerveau». Réserves qui ne se limitent pas à l’hypermnésie, mais qui comprennent aussi l’activité créative de l’individu.
Dans une interview qu’il m’a accordée, Lozavov, dans les années 80, a déclaré qu’ «une classe de suggestopédie est reconnaissable si les conditions suivantes sont simultanément réunies», et il insista sur l’adverbe de manière:
-influence positive;
-amélioration de l’état physique;
-apprentissage plus efficace et plus rapide qu’avec une autre méthode;
-bonnes relations de groupe;
-créativité;
-non aliénation de l’individu
On peut distinguer des moyens didactiques, psychologiques, artistiques : :
Moyens didactiques
• Approche interdisciplinaire
• Présentation d’une grande quantité de matériaux linguistiques 800 mots par dialogue)
• Diversité d’activités pédagogiques (15 activités par séance).
Moyens psychologiques
• Contexte favorable;
• Climat positif de la classe;
• Attitude positive envers l’erreur;
• Création de suggestions positives;
• Simulation globale;
• Présence dans la salle de supports destines à un traitement subliminal
• Absence de barrières à l’apprentissage.
Moyens artistiques
«Concerts» - lecture sous fond de musique classique
Lecture »expressive»
Recours au dessin, à la peinture et à d’autres formes d’expression.
La suggestopédie part du changement simulé de l’identité. Les apprenants vivent une «second life», pendant le temps du cours, ou mieux de la simulation d’un colloque qui a lieu souvent à Paris.. Le personnage choisi accompagne les apprenants dans leur séjour à Paris. Ceux-ci sont convoqués dans le texte même du dialogue qui adopte la première personne du pluriel ou prend souvent la forme interrogative pour les obliger à répondre. Cette mise en scène de l’interactivité est très fréquente. Ainsi les apprenants découvrent qu’ «il y a des lieux que l’on admire, il y en a d’autres qui touchent..» selon La Bruyère, phrase placée en exergue du deuxième dialogue. Et la découverte de Paris commence : l’hôtel de luxe, où «tout est neuf», « la fameuse perspective: Place de la Concorde, Champs Elysées, l’Arc du Triomphe», la gare de Lyon, un petit restaurant du Quartier Latin, «Le grand Opéra, ce temple de la musique...bel édifice...salle somptueuse...»...
La structuration de la classe est faite à partir des « concerts». En effet, les extraits musicaux et « le récital de poésie» (un dialogue de 12- 14 pages est lu) vont ensemble. La voix et le geste de l’enseignant sont des composants de ce moment vraiment « orchestral» au sens premier et au sens métaphorique donné par A. Schefflen quand il parle de «communication orchestrale» (in Winkin,1981). Même les énoncés liés aux situations les plus quotidiennes, banales ou ridicules entrent dans ce monde magique et exotique. Il faudra souligner le soin mis dans le choix des extraits musicaux, choix dicté aussi par des justifications d’ordre neuro-physiologique.
L’activité de simulation est l’activité structurante de la classe. Elle va impliquer l’adoption d’un format narratif dans lequel s’inscrivent des mini activités, comme les jeux de rôle à partir de canevas précis ou des simulations plus contraignantes du point de vue syntaxique. Des activités de lecture de dialogues ou de textes qui ressemblent aux dialogues initiaux, des activités de traduction, de reconstruction de textes, des jeux communicatifs, la récitation de petits poèmes, l’audition de chansons, les rondes, le ballon qui accompagne la répétition de mots ou de phrases, les dessins dictés aux autres, les mimes à deviner, les expressions figuratives à deviner à partir de mimes, de rébus, des dictées, des « monologues» écrits à la maison, que l’on présente le lendemain... des activités connues de tous les professeurs de langues, mais que seule la pratique suggestopédique fait défiler, pendant le même cours, à une vitesse extrêmement rapide (dix huit activités en une heure et demie).
Dans cette approche, l’enseignant crée avec les apprenants une relation marquée par l’autorité, le respect, la distance mais en même temps par la proximité. Cette relation de confiance provoque chez l’élève l’envie de se laisser guider, de ne pas faire appel «à des processus logiques», stimule son imagination, son émotivité, son plaisir dans le jeu. Cette mise en disponibilité de l’élève, cette ouverture au différent- probablement à ce que je désignerais exotisme- Lozanov l’a dénommée infantilisation, au sens positif du terme. Ce serait donc ce processus d’infantilisation qui rendrait possible la chute des barrières et l’état de «psycho-relaxation» nécessaire à l’hypermnésie et à l’hypercréativité.
Je propose la rencontre avec mon professeur de l'École Française de Paris, dirigée par Fanny Saféiris, dans les années 80, Lonny Gold.. Il a découvert aussi l'actualité de la démarche.
Vous pouvez lire en même temps que vous écoutez Mozart.
Le médecin bulgare Georgi Lozanov a été le créateur de la Suggestologie «à la fois la science et l’art de libérer et stimuler l’individu» et de son application pédagogique, la Suggestopédie.
La suggestopédie est «une approche holistique pour découvrir et donc mobiliser les réserves complexes du cerveau». Réserves qui ne se limitent pas à l’hypermnésie, mais qui comprennent aussi l’activité créative de l’individu.
Dans une interview qu’il m’a accordée, Lozavov, dans les années 80, a déclaré qu’ «une classe de suggestopédie est reconnaissable si les conditions suivantes sont simultanément réunies», et il insista sur l’adverbe de manière:
-influence positive;
-amélioration de l’état physique;
-apprentissage plus efficace et plus rapide qu’avec une autre méthode;
-bonnes relations de groupe;
-créativité;
-non aliénation de l’individu
On peut distinguer des moyens didactiques, psychologiques, artistiques : :
Moyens didactiques
• Approche interdisciplinaire
• Présentation d’une grande quantité de matériaux linguistiques 800 mots par dialogue)
• Diversité d’activités pédagogiques (15 activités par séance).
Moyens psychologiques
• Contexte favorable;
• Climat positif de la classe;
• Attitude positive envers l’erreur;
• Création de suggestions positives;
• Simulation globale;
• Présence dans la salle de supports destines à un traitement subliminal
• Absence de barrières à l’apprentissage.
Moyens artistiques
«Concerts» - lecture sous fond de musique classique
Lecture »expressive»
Recours au dessin, à la peinture et à d’autres formes d’expression.
La suggestopédie part du changement simulé de l’identité. Les apprenants vivent une «second life», pendant le temps du cours, ou mieux de la simulation d’un colloque qui a lieu souvent à Paris.. Le personnage choisi accompagne les apprenants dans leur séjour à Paris. Ceux-ci sont convoqués dans le texte même du dialogue qui adopte la première personne du pluriel ou prend souvent la forme interrogative pour les obliger à répondre. Cette mise en scène de l’interactivité est très fréquente. Ainsi les apprenants découvrent qu’ «il y a des lieux que l’on admire, il y en a d’autres qui touchent..» selon La Bruyère, phrase placée en exergue du deuxième dialogue. Et la découverte de Paris commence : l’hôtel de luxe, où «tout est neuf», « la fameuse perspective: Place de la Concorde, Champs Elysées, l’Arc du Triomphe», la gare de Lyon, un petit restaurant du Quartier Latin, «Le grand Opéra, ce temple de la musique...bel édifice...salle somptueuse...»...
La structuration de la classe est faite à partir des « concerts». En effet, les extraits musicaux et « le récital de poésie» (un dialogue de 12- 14 pages est lu) vont ensemble. La voix et le geste de l’enseignant sont des composants de ce moment vraiment « orchestral» au sens premier et au sens métaphorique donné par A. Schefflen quand il parle de «communication orchestrale» (in Winkin,1981). Même les énoncés liés aux situations les plus quotidiennes, banales ou ridicules entrent dans ce monde magique et exotique. Il faudra souligner le soin mis dans le choix des extraits musicaux, choix dicté aussi par des justifications d’ordre neuro-physiologique.
L’activité de simulation est l’activité structurante de la classe. Elle va impliquer l’adoption d’un format narratif dans lequel s’inscrivent des mini activités, comme les jeux de rôle à partir de canevas précis ou des simulations plus contraignantes du point de vue syntaxique. Des activités de lecture de dialogues ou de textes qui ressemblent aux dialogues initiaux, des activités de traduction, de reconstruction de textes, des jeux communicatifs, la récitation de petits poèmes, l’audition de chansons, les rondes, le ballon qui accompagne la répétition de mots ou de phrases, les dessins dictés aux autres, les mimes à deviner, les expressions figuratives à deviner à partir de mimes, de rébus, des dictées, des « monologues» écrits à la maison, que l’on présente le lendemain... des activités connues de tous les professeurs de langues, mais que seule la pratique suggestopédique fait défiler, pendant le même cours, à une vitesse extrêmement rapide (dix huit activités en une heure et demie).
Dans cette approche, l’enseignant crée avec les apprenants une relation marquée par l’autorité, le respect, la distance mais en même temps par la proximité. Cette relation de confiance provoque chez l’élève l’envie de se laisser guider, de ne pas faire appel «à des processus logiques», stimule son imagination, son émotivité, son plaisir dans le jeu. Cette mise en disponibilité de l’élève, cette ouverture au différent- probablement à ce que je désignerais exotisme- Lozanov l’a dénommée infantilisation, au sens positif du terme. Ce serait donc ce processus d’infantilisation qui rendrait possible la chute des barrières et l’état de «psycho-relaxation» nécessaire à l’hypermnésie et à l’hypercréativité.
Je propose la rencontre avec mon professeur de l'École Française de Paris, dirigée par Fanny Saféiris, dans les années 80, Lonny Gold.. Il a découvert aussi l'actualité de la démarche.
Alunos multitasking e empregados distraídos?
Uma das características apontadas aos «nativos digitais» é a capacidade de realizarem múltiplas tarefas.Mas há tarefas que implicam capacidade de atenção. E depois há as questões de comunicação interpessoal. Irritam-me as aulas de cursos de comunicação multimédia com alunos com computadores...tablets...à frente. Até podem estar a tirar notas e a partilhar o power point e os documentos que estão a ser tratados... mas não obtenho o seu olhar... e como tal, não sei explicar... Já não preciso de explicar- dir- me-ão alguns - mas, na minha experiência, nunca um professor precisou tanto de explicar. «O difícil é sentá-los» dizia o Professor Marçal Grilo. Vai ser efectivamente muito difícil sentá-los para reflectirem, relacionarem, hierarquizarem informação, produzirem e analisarem conteúdos.
Mas vejamos o que diz o New York Times e o que dizem alunos e professores.
E mesmo que a Escola mude - e que esta seja uma visão de professor antiquado, como se diz nos vídeos - será que os empregos ( os que não forem extintos pelas próprias tecnologias) não exigem tarefas de concentração da atenção?
Mas vejamos o que diz o New York Times e o que dizem alunos e professores.
E mesmo que a Escola mude - e que esta seja uma visão de professor antiquado, como se diz nos vídeos - será que os empregos ( os que não forem extintos pelas próprias tecnologias) não exigem tarefas de concentração da atenção?
domingo, 21 de novembro de 2010
A televisão não morreu!
Apesar das profecias em contrário, a televisão modificou-se, integrou outras tecnologias, adoptou outros dispositivos... mudou de formato... mas não morreu.Hoje é o Dia Mundial da Televisão. Segundo um estudo referido no jornal Público, de hoje, « o número de espectadores no Reino Unido atingiu o ponto mais alto dos últimos cinco anos(...) em 2009 o tempo médio que cada britânico dispensava ao visionamento de programas aumentou três por cento em comparação com os dados de 2004. Os ingleses vêem, em média, 45 minutos de televisão por dia».
Para este efeito, talvez contribua, na nossa opinião, a possibilidade de observação em diferido, a maior possibilidade de escolha de filmes e de outros programas, o envelhecimento da população e o reforço da televisão enquanto baby-sitter... e até o efeito tapete ( a televisão tem dimensões mais apetecíveis que os reduzidos formatos informáticos. Estou a escrever e mantenho a televisão ligada à espera do programa «Nativos Digitais», na RTP 2!
sábado, 20 de novembro de 2010
Dança contemporânea em Castelo Branco! O que o país mudou...
Assisti ontem a um espectáculo pela Companhia de Paulo Ribeiro- coreografia de «Prelúdios» de Chopin, interpretado por Pedro Burmestre. Seguindo a sugestão do programa, deixei-me «transportar sem reivindicar a racionalidade» e acabei, pela imprevisibilidade do espectáculo, num certo dia em que fiquei em Castelo Branco, mas, sobretudo pelo espectáculo... por me deixar recuar na evocação de imagens - não falo de influências. Vi Carolyn Carson, vi Carlota Ikeda, Pina Bausch, Béjart, Découfflé (mais tarde)...
Onde estaria em 19 de Novembro de 1981?
- Nessa data estava em Paris a fazer o mestrado (e depois o doutoramento)- Em Portugal não havia a área de Didáctica das Línguas - com Bolsa da Embaixada de França- A quem devo a minha carreira! E à Gulbenkian!
- Hoje vim dar aula no Mestrado de Didáctica das Línguas no Instituto Politécnico de Castelo Branco.Sobre uma Didáctica não convencional: a sugestopedia. Foi em Paris que descobri a Sugestopedia que mudou a minha maneira de ser professora! Sugestões positivas levam à aprendizagem. « A arte é a sugestão mais forte», segundo Lozanov.
- Nessa altura fui de camioneta para Paris - 2 dias (avião e comboio caríssimos!) Fiquei numa residência em Saint Michel. Valha-nos isso! Os WC eram no fundo do corredor!
...Vou assistir ao seminário de Didáctica de Galisson, almoço no Resto U (lentilhas com um rabo de peixe de espécie indeterminada...) Mais seminários na Sorbonne, passeio em Saint Michel, ida às livrarias - bibliotecas... Apanhar o metro e assistir a seminários livres...uma corrida uma sande... e um espectáculo(35 a 100 francos!!!) O preço era «descontado» nas refeições!
- Estou em Castelo Branco, almoço na cantina por 3 euros e pouco. A carne estava óptima! O peru do jantar mesmo bem assado! Dou aulas num mestrado na disciplina que gosto! Com alunas interessadas! Tenho Internet, computadores, projectores, livros e revistas... Se fosse aluna, possivelmente estaria numa residência académica, almoçaria e jantaria na mesma cantina (e porventura diria mal...).
A chuva é talvez a mesma!
Vou ao Cine- Teatro Avenida. Uma companhia de dança contemporânea portuguesa, um pianista extraordinário, bailarinos a ocupar diferentes dimensões do espaço... não faço crítica, não sei o suficiente, deixo-me transportar... até falam em Francês... Paguei 5 euros do bilhete... Não se ouviu o toque de um telemóvel, nem um riso abafado face aos movimentos ondulados de tronco feminino despido, não houve palmas a interromper, de dez em dez minutos. A sala quase cheia! Muitas crianças e adolescentes!
Decididamente este país modificou-se muito!
Por favor ... jovens e menos jovens ...inscritos e criados nas juventudes partidárias... ilustres deputados...ilustres decisores, gestores... lembrem-se do que o país era!
Realismo, mas misturado com optimismo, precisa-se!
quinta-feira, 18 de novembro de 2010
Alguns conselhos para as apresentações em power point...TED, PechaKucha...
1. Ter presente que “Não podemos não comunicar” (Watzlawick);
2. Ter presente que a comunicação é um processo “orquestral” (Sheflen);
3. Pensar na relação entre apresentação oral e os suportes (posição no espaço articulação entre o homem e os suportes);
4. Pensar que PowerPoint não é cinema , por isso a sala não pode ficar às escuras;
5. Não ler, olhar para o público, olhar rápido ao ecrã do computador, não ter papéis na mão;
6. Seleccionar conceitos- chave;
7. Seleccionar o tipo de apresentação, imagens em função do conceito (função referencial, simbólica, humorística…), (a arte é sempre um bom ponto de partida e evitar efeito naperon);
8. Pensar que PowerPoint é para ser visto (função de «completamento» e de «ancoragem»);
9. Respeitar regras de coerência icónica e linguística:
a. Materialidade gráfica – evitar efeito “catálogo”, seleccionar cores, fontes e caracteres que se leiam (+ de 14), evitar efeitos visuais ou sonoros que perturbem (por ex: que contrariem o processo de leitura);
b. Coerência discursiva – não utilizar travessões ou outros símbolos quando não há enumerações; nas enumerações utilizar a mesma construção sintáctica;
10. Identificar fontes;
11. Não utilizar termos cujo sentido seja desconhecido dos autores;
12. Respeitar tempo e testar.
E ver diferentes formatos de apresentações.Ver comunicadores consagrados em TED e o cidadão comum, em formato 20/20, Pechakucha.Já agora... reparem no tom de voz... Onde estão os articuladores?
2. Ter presente que a comunicação é um processo “orquestral” (Sheflen);
3. Pensar na relação entre apresentação oral e os suportes (posição no espaço articulação entre o homem e os suportes);
4. Pensar que PowerPoint não é cinema , por isso a sala não pode ficar às escuras;
5. Não ler, olhar para o público, olhar rápido ao ecrã do computador, não ter papéis na mão;
6. Seleccionar conceitos- chave;
7. Seleccionar o tipo de apresentação, imagens em função do conceito (função referencial, simbólica, humorística…), (a arte é sempre um bom ponto de partida e evitar efeito naperon);
8. Pensar que PowerPoint é para ser visto (função de «completamento» e de «ancoragem»);
9. Respeitar regras de coerência icónica e linguística:
a. Materialidade gráfica – evitar efeito “catálogo”, seleccionar cores, fontes e caracteres que se leiam (+ de 14), evitar efeitos visuais ou sonoros que perturbem (por ex: que contrariem o processo de leitura);
b. Coerência discursiva – não utilizar travessões ou outros símbolos quando não há enumerações; nas enumerações utilizar a mesma construção sintáctica;
10. Identificar fontes;
11. Não utilizar termos cujo sentido seja desconhecido dos autores;
12. Respeitar tempo e testar.
E ver diferentes formatos de apresentações.Ver comunicadores consagrados em TED e o cidadão comum, em formato 20/20, Pechakucha.Já agora... reparem no tom de voz... Onde estão os articuladores?
Power point instrumento de preguiça mortal!
Estou a parafrasear um título que li , há uns anos , creio que no jornal Público (não consegui encontrar a referência), substituindo«tédio» no original por preguiça.
Tive a sorte de conhecer bons oradores. Homero Pimentel, Conceição Sarmento, Victor Aguiar e Silva - para só referir o Colégio, o Liceu e a Universidade, em Portugal. E ,em três anos, em Paris, conheci oradores notáveis, em Notre Dame , o cardeal Lustigier . Na Universidade Francesa ( aberta quase gratuitamente aos inscritos e mesmo gratuitamente aos auditores livres . A verdadeira gratuitidade da cultura!) ouvi e vi Galisson, Charaudeau, Porcher, Sophie Moirand, Greimas, Ducrot… e os seus convidados e muitos outros excelentes comunicadores, para não citar alguns notáveis linguistas e especialistas de teoria da literatura mais dados à escrita do que à comunicação oral. Ou, no teatro, Bernard Luchini a dizer poesia francesa.
Aderi ao power point logo no início. Comecei , pouco depois, por retirar as minhas apresentações da plataforma de ensino a distância, depois deixei de as disponibilizar aos alunos. Passei pelos quadros interactivos multimédia, reduzi o número de diapositivos e… estou a voltar a utilizar o quadro tradicional. Este percurso resulta da observação dos tais bons comunicadores antes e depois da era do power point.
O bom comunicador torna-se, muitas vezes, preguiçoso com o power point e o público torna-se, igualmente, preguiçoso com o power point. O bom comunicador tem a palavra, a voz, os gestos, o olhar, as mãos para comunicar com o público. Pontua o discurso, regula o tom e a intensidade da voz pela atitude do público, faz gestos de convergência com o público para o prender, repete articuladores, acentua palavras, hesita na escolha das mesmas para melhor se aproximar do pensamento e adequá-lo ao público. Utiliza uma «sintaxe mista», como refere Slama Cazacu.Com os gestos, antecipa o que vai dizer, agarra-nos com ao olhar, a voz e não nos deixa nem fugir nem adormecer. Co-constrói o seu texto com o público.
Quando passou (e nem todos passaram felizmente) para a era tecnológica, transformou-se (alguns) em tronco. O braço e a mão direita ficam dependentes do rato ou do comando. A gestualidade deixa de ser ilustrativa, afectiva reguladora para passar a funcional. Perde os valores simbólicos e interactivos. O braço esquerdo , como funciona em espelho, fica perdido inerte e acaba, por vezes, no bolso. O orador ( e não estou a falar do que lê o que está escrito) tropeça nas palavras que já não queria que estivessem escritas, porque, em função do momento, preferia que o público imaginasse outras, a partir dos seus gestos. Mas o público está preso à imagem, à escrita e até nem vê os gestos e nem sempre ouve…
Tudo isto se complica nos novos e belos auditórios onde a projecção surge a 3 ou 4 metros de altura. O olhar do orador e do público raramente se cruzam. O público fica preso à apresentação e por muito que o orador se esforce não se pode regular pelo olhar do público. O orador fica refém da sua própria apresentação. Deixa de usar conectores, não enumera com os dedos. A apresentação poupa-lhe as marcas de sequência lógica. Nem precisa (nem deve) pôr números na imagem. A apresentação torna-se autónoma, cria hiperligações, volta atrás. Mas o orador deixa de contar histórias… Até o humor ( que só é humor porque imprevisível ) foi preparado na apresentação. A narrativa do comunicador transforma-se numa explicação.
E o público… Sem power point olha o comunicador, olhos nos olhos. Repara nas mãos, antecipa as palavras a partir dos gestos, deixa-se envolver pela melodia, pela escolha das palavras…
Com o Power point, sobretudo se a apresentação for projectada acima do orador, o olhar do público fica preso nas alturas e raramente se cruza com o orador. Lê o que está escrito e até deixa de ouvir…e «twita». Não tira notas…«de todas as maneiras a apresentação até já está disponível on line ou o comunicador faculta-a»… «Mais uma que vai encher a pen e nunca mais é aberta!».
O Quadro Interactivo Multimédia reduz a imprevisibilidade da interacção pedagógica e acentua o «efeito fotocópia» denunciado por Humberto Eco: o investigador faz ,ou fazia, resmas de fotocópias e ficava satisfeito porque as tinha em casa. Com o QIM o aluno fica satisfeito porque fica com a apresentação no email ou na pen , mas, neste caso, nem vê o volume como na pilha de fotocópias. Se as consulta em casa ou não …aí é que está o problema, mas entretanto não tirou notas na aula, não memorizou - limitou-se a achar «interessante», «gratificante»… ! Os riscos que esta ferramenta pode trazer às aprendizagens!
E voltando ao quadro tradicional… O orador pensa e modifica o seu pensamento à medida que constrói os seus esquemas, para si e para os outros…em função do olhar do público. Procura palavras. Constrói as chavetas. Coloca travessões, setas antes de verbalizar o seu pensamento para que o público antecipe. Adapta-se…improvisa… O esquema, que pode ter na cabeça ou no papel , sofre mutações no quadro à medida que vai sendo construído e partilhado, metamorfoseia-se ( para utilizar a metáfora de Pierre Levy sobre o hipertexto)…
O esquema em power point cristaliza-se , coisifica-se e … cristaliza o pensamento do comunicador
E assim, estamos no que foi caracterizado pelos investigadores de Palo Alto como «comunicação paradoxal» E do ponto de vista neurológico. Quais as implicações da mobilidade ( ou imobilidade) das mãos no processamento da linguagem? Não me aventuro neste campo por incompetência, mas se a verbalização estiver ligada à mobilidade e à mão esquerda (como é frequente ler-se) …então percebe-se a dificuldade do comunicador.
Tudo isto, interpretado em termos dos estudos da pragmática em formato blogue, ganharia a ser investigado. Ora há uma ferramenta nova: o equipamento móvel de eye tracking que permitiria efectivamente «ver» o que faz público nos diferentes dispositivos comunicativos. Será que há alguém interessado em participar, colaborar, financiar este projecto de investigação?
E como , ainda assim, continuo a utilizar power point vou dar algumas sugestões que costumo dar aos meus alunos, num outro artigo.
Tive a sorte de conhecer bons oradores. Homero Pimentel, Conceição Sarmento, Victor Aguiar e Silva - para só referir o Colégio, o Liceu e a Universidade, em Portugal. E ,em três anos, em Paris, conheci oradores notáveis, em Notre Dame , o cardeal Lustigier . Na Universidade Francesa ( aberta quase gratuitamente aos inscritos e mesmo gratuitamente aos auditores livres . A verdadeira gratuitidade da cultura!) ouvi e vi Galisson, Charaudeau, Porcher, Sophie Moirand, Greimas, Ducrot… e os seus convidados e muitos outros excelentes comunicadores, para não citar alguns notáveis linguistas e especialistas de teoria da literatura mais dados à escrita do que à comunicação oral. Ou, no teatro, Bernard Luchini a dizer poesia francesa.
Aderi ao power point logo no início. Comecei , pouco depois, por retirar as minhas apresentações da plataforma de ensino a distância, depois deixei de as disponibilizar aos alunos. Passei pelos quadros interactivos multimédia, reduzi o número de diapositivos e… estou a voltar a utilizar o quadro tradicional. Este percurso resulta da observação dos tais bons comunicadores antes e depois da era do power point.
O bom comunicador torna-se, muitas vezes, preguiçoso com o power point e o público torna-se, igualmente, preguiçoso com o power point. O bom comunicador tem a palavra, a voz, os gestos, o olhar, as mãos para comunicar com o público. Pontua o discurso, regula o tom e a intensidade da voz pela atitude do público, faz gestos de convergência com o público para o prender, repete articuladores, acentua palavras, hesita na escolha das mesmas para melhor se aproximar do pensamento e adequá-lo ao público. Utiliza uma «sintaxe mista», como refere Slama Cazacu.Com os gestos, antecipa o que vai dizer, agarra-nos com ao olhar, a voz e não nos deixa nem fugir nem adormecer. Co-constrói o seu texto com o público.
Quando passou (e nem todos passaram felizmente) para a era tecnológica, transformou-se (alguns) em tronco. O braço e a mão direita ficam dependentes do rato ou do comando. A gestualidade deixa de ser ilustrativa, afectiva reguladora para passar a funcional. Perde os valores simbólicos e interactivos. O braço esquerdo , como funciona em espelho, fica perdido inerte e acaba, por vezes, no bolso. O orador ( e não estou a falar do que lê o que está escrito) tropeça nas palavras que já não queria que estivessem escritas, porque, em função do momento, preferia que o público imaginasse outras, a partir dos seus gestos. Mas o público está preso à imagem, à escrita e até nem vê os gestos e nem sempre ouve…
Tudo isto se complica nos novos e belos auditórios onde a projecção surge a 3 ou 4 metros de altura. O olhar do orador e do público raramente se cruzam. O público fica preso à apresentação e por muito que o orador se esforce não se pode regular pelo olhar do público. O orador fica refém da sua própria apresentação. Deixa de usar conectores, não enumera com os dedos. A apresentação poupa-lhe as marcas de sequência lógica. Nem precisa (nem deve) pôr números na imagem. A apresentação torna-se autónoma, cria hiperligações, volta atrás. Mas o orador deixa de contar histórias… Até o humor ( que só é humor porque imprevisível ) foi preparado na apresentação. A narrativa do comunicador transforma-se numa explicação.
E o público… Sem power point olha o comunicador, olhos nos olhos. Repara nas mãos, antecipa as palavras a partir dos gestos, deixa-se envolver pela melodia, pela escolha das palavras…
Com o Power point, sobretudo se a apresentação for projectada acima do orador, o olhar do público fica preso nas alturas e raramente se cruza com o orador. Lê o que está escrito e até deixa de ouvir…e «twita». Não tira notas…«de todas as maneiras a apresentação até já está disponível on line ou o comunicador faculta-a»… «Mais uma que vai encher a pen e nunca mais é aberta!».
O Quadro Interactivo Multimédia reduz a imprevisibilidade da interacção pedagógica e acentua o «efeito fotocópia» denunciado por Humberto Eco: o investigador faz ,ou fazia, resmas de fotocópias e ficava satisfeito porque as tinha em casa. Com o QIM o aluno fica satisfeito porque fica com a apresentação no email ou na pen , mas, neste caso, nem vê o volume como na pilha de fotocópias. Se as consulta em casa ou não …aí é que está o problema, mas entretanto não tirou notas na aula, não memorizou - limitou-se a achar «interessante», «gratificante»… ! Os riscos que esta ferramenta pode trazer às aprendizagens!
E voltando ao quadro tradicional… O orador pensa e modifica o seu pensamento à medida que constrói os seus esquemas, para si e para os outros…em função do olhar do público. Procura palavras. Constrói as chavetas. Coloca travessões, setas antes de verbalizar o seu pensamento para que o público antecipe. Adapta-se…improvisa… O esquema, que pode ter na cabeça ou no papel , sofre mutações no quadro à medida que vai sendo construído e partilhado, metamorfoseia-se ( para utilizar a metáfora de Pierre Levy sobre o hipertexto)…
O esquema em power point cristaliza-se , coisifica-se e … cristaliza o pensamento do comunicador
E assim, estamos no que foi caracterizado pelos investigadores de Palo Alto como «comunicação paradoxal» E do ponto de vista neurológico. Quais as implicações da mobilidade ( ou imobilidade) das mãos no processamento da linguagem? Não me aventuro neste campo por incompetência, mas se a verbalização estiver ligada à mobilidade e à mão esquerda (como é frequente ler-se) …então percebe-se a dificuldade do comunicador.
Tudo isto, interpretado em termos dos estudos da pragmática em formato blogue, ganharia a ser investigado. Ora há uma ferramenta nova: o equipamento móvel de eye tracking que permitiria efectivamente «ver» o que faz público nos diferentes dispositivos comunicativos. Será que há alguém interessado em participar, colaborar, financiar este projecto de investigação?
E como , ainda assim, continuo a utilizar power point vou dar algumas sugestões que costumo dar aos meus alunos, num outro artigo.
quarta-feira, 17 de novembro de 2010
Didácticas não convencionais - puzzle 1
E perguntam os leitores: o que são «didácticas não convencionais»? É «o tema da minha próxima aula presencial, no Mestrado de «Ensino do Inglês e do Francês no Ensino Básico», do IPS de Castelo Branco.
Posso, desde já, afirmar que estas «didácticas» propõem abordagens multimodais. Que já se falou muito mais delas do que se fala neste momento e, no entanto...
Estou a utilizar um dos processos de encenação dos discursos mediáticos, segundo Hocq: a revelação.
Aos alunos ou melhor às alunas de mestrado compete preencher o puzzle... e a todos os participantes deste blogue. Deixo algumas peças, nomeadamente as questões seguintes: por que razão a professora escolheu este formato para a aula pública e privada? Qual a relação entre este formato e as ditas didácticas?
Posso, desde já, afirmar que estas «didácticas» propõem abordagens multimodais. Que já se falou muito mais delas do que se fala neste momento e, no entanto...
Estou a utilizar um dos processos de encenação dos discursos mediáticos, segundo Hocq: a revelação.
Aos alunos ou melhor às alunas de mestrado compete preencher o puzzle... e a todos os participantes deste blogue. Deixo algumas peças, nomeadamente as questões seguintes: por que razão a professora escolheu este formato para a aula pública e privada? Qual a relação entre este formato e as ditas didácticas?
Didactique du Plurilinguisme
Je viens de lire «Didáctica de las Lenguas Modernas. Competencia plurilingue e intercultural» de Manuel González Piñero, Carmen Guillén Diaz et José Manuel Vez(2010).Madrid: Ed Sintesis.
Il s'agit d'un ouvrage de référence pour tous les enseignants de langues maternelles et étrangères. Dans un monde pluriculturel et plurilingue le décloisonnement des disciplines langues et cultures maternelles et étrangères est absolument nécessaire. Et la Didactique des Langues -Cultures se doit d'accompagner ce mouvement dicté par des justifications sociales, politiques, éducatives. La désignation Didactologie des Langues- Cultures proposée par Robert Galisson, il y a quelques années annonçait ce mouvement. Les auteurs de cet ouvrage vont dans le sens de que l'on désigne aujourd'hui comme «Didactique du Plurilinguisme». Mais, à ma connaissance, personne n'avait pas encore proposé un tel ouvrage de référence (De la Didactique des Langues à la Didactique du Plurilinguisme est le titre de l'ouvrage coordonné para J. Billiez en hommage à Louise Dabène, mais il s'agit d'un ensemble d'articles) qui couvre les «approches plurielles» telles qu'elles sont définies dans le CARAP (Cadre de Référence pour les Approches Plurielles),allant plus loin dans le chemin de ce que je désigne comme «Approches plurielles et multimodales».C'est un objectif de quelques membres de REDINTER.
Le contexte où le plurilinguisme, en tant que problématique en éducation émerge, est développé par les auteurs qui font une remarquable synthèse des travaux dans le domaine, notamment de ceux réalisés dans le cadre du Conseil de l'Europe. La relation entre langue-culture et éducation est mise en évidence. Les implications de la recherche en Didactique du plurilinguisme et Didactique des Langues- Cultures font l'objet de la dernière partie du travail. Déciseurs politiques, didacticiens, formateurs, enseignants pourront trouver dans cet ouvrage plein d'outils de description, d'analyse de documents, de l'interaction pédagogique de la classe, des séquences pédagogiques... (peut-être trop nombreux!!!) des outils qui leur permettront l'amélioration ( La Didactologie des Langues- Cultures a toujours connu cette dimension ( Cf Galisson) des résultats de la classe des langues-cultures.
À lire et relire... consulter suivant le projet du lecteur.
Il s'agit d'un ouvrage de référence pour tous les enseignants de langues maternelles et étrangères. Dans un monde pluriculturel et plurilingue le décloisonnement des disciplines langues et cultures maternelles et étrangères est absolument nécessaire. Et la Didactique des Langues -Cultures se doit d'accompagner ce mouvement dicté par des justifications sociales, politiques, éducatives. La désignation Didactologie des Langues- Cultures proposée par Robert Galisson, il y a quelques années annonçait ce mouvement. Les auteurs de cet ouvrage vont dans le sens de que l'on désigne aujourd'hui comme «Didactique du Plurilinguisme». Mais, à ma connaissance, personne n'avait pas encore proposé un tel ouvrage de référence (De la Didactique des Langues à la Didactique du Plurilinguisme est le titre de l'ouvrage coordonné para J. Billiez en hommage à Louise Dabène, mais il s'agit d'un ensemble d'articles) qui couvre les «approches plurielles» telles qu'elles sont définies dans le CARAP (Cadre de Référence pour les Approches Plurielles),allant plus loin dans le chemin de ce que je désigne comme «Approches plurielles et multimodales».C'est un objectif de quelques membres de REDINTER.
Le contexte où le plurilinguisme, en tant que problématique en éducation émerge, est développé par les auteurs qui font une remarquable synthèse des travaux dans le domaine, notamment de ceux réalisés dans le cadre du Conseil de l'Europe. La relation entre langue-culture et éducation est mise en évidence. Les implications de la recherche en Didactique du plurilinguisme et Didactique des Langues- Cultures font l'objet de la dernière partie du travail. Déciseurs politiques, didacticiens, formateurs, enseignants pourront trouver dans cet ouvrage plein d'outils de description, d'analyse de documents, de l'interaction pédagogique de la classe, des séquences pédagogiques... (peut-être trop nombreux!!!) des outils qui leur permettront l'amélioration ( La Didactologie des Langues- Cultures a toujours connu cette dimension ( Cf Galisson) des résultats de la classe des langues-cultures.
À lire et relire... consulter suivant le projet du lecteur.
O eduquês, o mediatês, o politiquês, o futebolês...
Sendo de Ciências da Educação, irritam-me alguns discursos sobre o «eduquês» que atribuem o insucesso escolar à influência dos estudos sobre educação nas políticas educativas. As generalizações são sempre perigosas.
Mas, quando ouço alguns colegas e estudantes, também me irritam os chavões descontextualizados do tipo «o aluno é que descobre tudo», o emprego de determinados nomes ou adjectivos com valor avaliativo (« o novo» em oposição ao antigo sendo o antigo desvalorizado), as «mais valias» - empréstimo feito pelo eduquês ao economês e que não tem graça nenhuma para quem tem de pagar «mais valias»! Para não falar das «experiências gratificantes», das «actividades implementadas», dos paradigmas (sem Thomas Kuhn)...
A oposição entre competências e conteúdos irritam-me imensamente... até porque sempre ouvi agentes reconhecidos na área da Educação dizer mais ou menos o seguinte: « o desenvolvimento de competências pressupõe a aquisição de conteúdos».
Creio que a melhor maneira de entendermos as deturpações das linguagens de áreas de especialidade é com humor, com este exemplo que os meus alunos conhecem.
Mas, quando ouço alguns colegas e estudantes, também me irritam os chavões descontextualizados do tipo «o aluno é que descobre tudo», o emprego de determinados nomes ou adjectivos com valor avaliativo (« o novo» em oposição ao antigo sendo o antigo desvalorizado), as «mais valias» - empréstimo feito pelo eduquês ao economês e que não tem graça nenhuma para quem tem de pagar «mais valias»! Para não falar das «experiências gratificantes», das «actividades implementadas», dos paradigmas (sem Thomas Kuhn)...
A oposição entre competências e conteúdos irritam-me imensamente... até porque sempre ouvi agentes reconhecidos na área da Educação dizer mais ou menos o seguinte: « o desenvolvimento de competências pressupõe a aquisição de conteúdos».
Creio que a melhor maneira de entendermos as deturpações das linguagens de áreas de especialidade é com humor, com este exemplo que os meus alunos conhecem.
sábado, 13 de novembro de 2010
Mobilidade na aprendizagem, aprendizagem móvel...
Mais uma designação que poderá traduzir uma mudança nos dispositivos comunicativos pedagógicos.
A experiência pode ser lida no âmbito da On Line Educa Berlin 2010
Mobile Learning: iPods Feature in Innovative Teaching
E onde fica o olhar? Para onde olham os alunos? E o professor? O desaparecimento da pessoa quer com as apresentações em power point quer com tanto dispositivo tecnológico colocam-me algumas dúvidas (cf Tópicos sobre comunicação interpessoal).
A experiência pode ser lida no âmbito da On Line Educa Berlin 2010
Mobile Learning: iPods Feature in Innovative Teaching
E onde fica o olhar? Para onde olham os alunos? E o professor? O desaparecimento da pessoa quer com as apresentações em power point quer com tanto dispositivo tecnológico colocam-me algumas dúvidas (cf Tópicos sobre comunicação interpessoal).
sexta-feira, 12 de novembro de 2010
Público do blogue, estudantes passivos, ensino a distância...
Quem serão os «estudantes» da Universidade de Pasárgada?
Sei que há «estudantes» nos Estados Unidos, no Canadá, na Tailândia, no Brasil... o mapa do Mundo começa a ficar preenchido a verde... sei os tópicos que são mais lidos.. mas que pensará o público deste blogue? Por que não há comentários? Não haverá outros professores da Universidade de Pasárgada? Ou estudantes que não fiquem passivos e participem com comentários?
Será um blogue um dispositivo de ensino a distância ou não? Interactivo ou não?
Se é interactivo... onde anda a interacção?
Sei que há «estudantes» nos Estados Unidos, no Canadá, na Tailândia, no Brasil... o mapa do Mundo começa a ficar preenchido a verde... sei os tópicos que são mais lidos.. mas que pensará o público deste blogue? Por que não há comentários? Não haverá outros professores da Universidade de Pasárgada? Ou estudantes que não fiquem passivos e participem com comentários?
Será um blogue um dispositivo de ensino a distância ou não? Interactivo ou não?
Se é interactivo... onde anda a interacção?
Eye tracking,educação, leitura...tantas potencialidades!
A melhor maneira de conhecer as potencialidades do «Eye tracking» é utilizar ou ... ver esta reportagem.
Ontem foi o dia da usabilidade.
Ontem foi o dia da usabilidade.
quarta-feira, 10 de novembro de 2010
Plurais das siglas
CET's, ESE's, PALOP's, ECT's... Clara's Cabeleireiros...
As siglas não têm plural, embora em alguns casos estes comecem a ser frequentes e até possam ser justificados pelo uso.
Mas que dizer da apóstrofe ou plica antes de -s nas siglas? Será que muitos professores e responsáveis políticos estão a aprender com os cabeleireiros que, para dar a nota de modernidade e reforçar a posse, utilizam o «'s» do caso possessivo em inglês?. Sempre fica bem saber que a Clara não tem só um salão mas que tem salões de cabeleireiro (os salões de cabeleireiro da Clara - esta Clara até não tem nenhum!). Agora os cursos de especialização tecnológica (Pasárgada's CET - Os CET da Universidade de Pasárgada ficaria giro!!! e até tenho uma Universidade de Pasárgada )! Mas a Universidade de Pasárgada não ministra CET e não pertence às ESE, embora seja lida nos PALOP. Já agora a referida «Universidade» não tem ECTS -European Credit Transfer and Accumulation System. Neste caso o S corresponde a System.
As siglas não têm plural, embora em alguns casos estes comecem a ser frequentes e até possam ser justificados pelo uso.
Mas que dizer da apóstrofe ou plica antes de -s nas siglas? Será que muitos professores e responsáveis políticos estão a aprender com os cabeleireiros que, para dar a nota de modernidade e reforçar a posse, utilizam o «'s» do caso possessivo em inglês?. Sempre fica bem saber que a Clara não tem só um salão mas que tem salões de cabeleireiro (os salões de cabeleireiro da Clara - esta Clara até não tem nenhum!). Agora os cursos de especialização tecnológica (Pasárgada's CET - Os CET da Universidade de Pasárgada ficaria giro!!! e até tenho uma Universidade de Pasárgada )! Mas a Universidade de Pasárgada não ministra CET e não pertence às ESE, embora seja lida nos PALOP. Já agora a referida «Universidade» não tem ECTS -European Credit Transfer and Accumulation System. Neste caso o S corresponde a System.
Mais uma profecia: fim dos jornais em papel?
A profecia para 2015 é de Negroponte. Mas curiosamente não parece um entusiasta das redes sociais.
Imagem, funções...Power point...
Perguntam-me por que não ponho imagens no blogue?
Vou fazer algumas reflexões sobre as funções da imagem. A imagem pode ter
-função de redundância- reforça o conteúdo do texto escrito
-função de completamento
-função de ancoragem (R. Barthes)- ajuda o receptor a antecipar o sentido, a não se perder.
E, a partir daí, podemos ainda distinguir micro-funções:
-referencial- clarifica o sentido, é o caso dos esquemas...
-estética
-de provocação
-humorística
-simbólica
-metafórica
...
É evidente que, por vezes, uma imagem desempenha diferentes funções mas, fundamentalmente, temos de pensar num conceito quando seleccionamos uma imagem.
E aqui está a resposta à questão inicial. Procuro colocar imagens que reforcem um conceito. A imagem do fundo... blogue para pessoas que se deslocam em espaços reais ou virtuais:imagem metafórica recorrendo aos templates disponíveis, por incapacidade técnica de ir mais além.
Há uns anos, os meus alunos-futuros professores apresentavam trabalhos e, à volta de cada página, recorriam aos efeitos mais «criativos» que conseguiam imaginar: queimavam as margens das folhas de papel, faziam, com diferentes cores, «rendas» à volta da página, colocavam bonequinhas, laços, flores nos cantos, faziam colagens, etc. Na altura , perguntava-lhes para que serviam os «naperons». Esta moda decorativa transferiu-se para os acetatos... e depois das apresentações em power point...vamos encontrá-la nos sites e blogues.
Voltarei a este assunto quando falar de apresentações em power point.
Vou fazer algumas reflexões sobre as funções da imagem. A imagem pode ter
-função de redundância- reforça o conteúdo do texto escrito
-função de completamento
-função de ancoragem (R. Barthes)- ajuda o receptor a antecipar o sentido, a não se perder.
E, a partir daí, podemos ainda distinguir micro-funções:
-referencial- clarifica o sentido, é o caso dos esquemas...
-estética
-de provocação
-humorística
-simbólica
-metafórica
...
É evidente que, por vezes, uma imagem desempenha diferentes funções mas, fundamentalmente, temos de pensar num conceito quando seleccionamos uma imagem.
E aqui está a resposta à questão inicial. Procuro colocar imagens que reforcem um conceito. A imagem do fundo... blogue para pessoas que se deslocam em espaços reais ou virtuais:imagem metafórica recorrendo aos templates disponíveis, por incapacidade técnica de ir mais além.
Há uns anos, os meus alunos-futuros professores apresentavam trabalhos e, à volta de cada página, recorriam aos efeitos mais «criativos» que conseguiam imaginar: queimavam as margens das folhas de papel, faziam, com diferentes cores, «rendas» à volta da página, colocavam bonequinhas, laços, flores nos cantos, faziam colagens, etc. Na altura , perguntava-lhes para que serviam os «naperons». Esta moda decorativa transferiu-se para os acetatos... e depois das apresentações em power point...vamos encontrá-la nos sites e blogues.
Voltarei a este assunto quando falar de apresentações em power point.
quinta-feira, 4 de novembro de 2010
Escher na Fundação Eugénio de Almeida, em Évora
Uma oportunidade única para conhecer este pintor. Ou será antes arquitecto, matemático, criador de mundos virtuais (antes do tempo), um "mestiço de culturas"? E que espaços e tempos foram os espaços e tempos de Escher? Pode-se «subir para cima»? e «descer para baixo»?
Gosto mais desta fase.
Picture gallery Recognition and Success 1955 - 1972
Ver, por exemplo:
Ascending and Descending 1960
Print Gallery 1956 Lithographer
Obrigatório percorrer a Galeria. Infelizmente, a página da Fundação não reflecte a importância da exposição.
Gosto mais desta fase.
Picture gallery Recognition and Success 1955 - 1972
Ver, por exemplo:
Ascending and Descending 1960
Print Gallery 1956 Lithographer
Obrigatório percorrer a Galeria. Infelizmente, a página da Fundação não reflecte a importância da exposição.
quarta-feira, 3 de novembro de 2010
« A Internet está a mudar-nos o cérebro»
Andava preocupada: não ando a conseguir ler como habitualmente. Deixo livros por acabar, passo dias sem ler o mesmo livro... salto de livro em livro...retomo páginas porque já não sei se as li. É verdade que criei um blogue, entrei nas redes, tenho disciplinas on line...
Maryanne Wolf, cientista americana que estuda o cérebro, refere, segundo Clara Barata, na peça «Como a rápida Internet está a conquistar o cérebro aos vagarosos livros» , Pública do dia 31/10/10 : «A minha necessidade de velocidade, fomentada nos últimos anos pela Internet, tornava-me impossível desacelerar e concentrar-me», confessou». Clara Barata cita, também, um jornalista de tecnologia norte-americano Nicholas Carr que confessa: «A leitura aprofundada que antes me vinha naturalmente tornou-se agora numa luta».
Portanto parece que estou acompanhada. Será que o meu cérebro também está a mudar? O cérebro parece que muda efectivamente. No meu caso, não será grave, o cérebro é suficientemente adaptável, para retomar as funções da leitura aprofundada, desde que eu decida mandar o computador e o telemóvel de férias - o que faço facilmente. Mas os nativos digitais são móveis, incapazes de tomar esta atitude...e depois ... será que terão treinado o cérebro para leitura profunda? Retomando CM Wolf (citada em A Pública- jornal Público de Domingo passado) « O receio é que a rede, que traz até nós todo o conhecimento humano que pode ser posto online, esteja afinal, a transformar-nos em 'leitores superficiais»?
Mas não sejamos pessimistas. Segundo outros estudos «usar a Internet activa mais áreas do cérebro do que simplesmente ler. A Internet pode ser uma forma de exercício para a mente» (id.). Mas também pode exigir tanto exercício que esta pode cansar-se e deixar de guardar informação, levando à superficialidade na compreensão, dificuldade de concentração da atenção, dispersão...dificuldade de relação com os outros, perda da capacidade de empatia. O Professor Castro Caldas, citado no mesmo artigo, é felizmente mais optimista. Para este neurocirurgião, « a Internet é um produto do pensamento humano, adaptada ao pensamento humano» e os riscos dependem da situação.
Esta discussão leva-me a reler a brochura sobre «As implicações das TIC na aula de Língua» (em publicação DGIDC- ME) e alguns artigos feitos no âmbito do Programa Nacional para o Ensino do Português. As propostas feitas por mim e por Luís Filipe Barbeiro, há 5 ou 6 anos, sobre a necessidade de ensinar a ler no ecrã e na rede- a par do papel- parece fazerem ainda algum sentido.Até quando? Espero que a publicação da brochura não se atrase muito!
Maryanne Wolf, cientista americana que estuda o cérebro, refere, segundo Clara Barata, na peça «Como a rápida Internet está a conquistar o cérebro aos vagarosos livros» , Pública do dia 31/10/10 : «A minha necessidade de velocidade, fomentada nos últimos anos pela Internet, tornava-me impossível desacelerar e concentrar-me», confessou». Clara Barata cita, também, um jornalista de tecnologia norte-americano Nicholas Carr que confessa: «A leitura aprofundada que antes me vinha naturalmente tornou-se agora numa luta».
Portanto parece que estou acompanhada. Será que o meu cérebro também está a mudar? O cérebro parece que muda efectivamente. No meu caso, não será grave, o cérebro é suficientemente adaptável, para retomar as funções da leitura aprofundada, desde que eu decida mandar o computador e o telemóvel de férias - o que faço facilmente. Mas os nativos digitais são móveis, incapazes de tomar esta atitude...e depois ... será que terão treinado o cérebro para leitura profunda? Retomando CM Wolf (citada em A Pública- jornal Público de Domingo passado) « O receio é que a rede, que traz até nós todo o conhecimento humano que pode ser posto online, esteja afinal, a transformar-nos em 'leitores superficiais»?
Mas não sejamos pessimistas. Segundo outros estudos «usar a Internet activa mais áreas do cérebro do que simplesmente ler. A Internet pode ser uma forma de exercício para a mente» (id.). Mas também pode exigir tanto exercício que esta pode cansar-se e deixar de guardar informação, levando à superficialidade na compreensão, dificuldade de concentração da atenção, dispersão...dificuldade de relação com os outros, perda da capacidade de empatia. O Professor Castro Caldas, citado no mesmo artigo, é felizmente mais optimista. Para este neurocirurgião, « a Internet é um produto do pensamento humano, adaptada ao pensamento humano» e os riscos dependem da situação.
Esta discussão leva-me a reler a brochura sobre «As implicações das TIC na aula de Língua» (em publicação DGIDC- ME) e alguns artigos feitos no âmbito do Programa Nacional para o Ensino do Português. As propostas feitas por mim e por Luís Filipe Barbeiro, há 5 ou 6 anos, sobre a necessidade de ensinar a ler no ecrã e na rede- a par do papel- parece fazerem ainda algum sentido.Até quando? Espero que a publicação da brochura não se atrase muito!
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