quarta-feira, 25 de maio de 2011

Michel Serres et ... «Petite Poucette»

Michel Serres, comme toujours, vient de faire une analyse stimulante des changements qui sont en train de ce produire dans nos sociétés. Il y a quelques années, il parlait du citoyen du futur qui serait un «métis» de cultures, humaines, artistiques, scientifiques, technologiques... Je ne crois pas que ce citoyen soit le même que Petit Poucet et Petite Poucette qu'il vient de décrire. Hélas... (même les politiciens de la génération des 30-40 connait peu de métis! mais il ne semble pas le regretter.




Je transcris ...



«Ils sont formatés par les médias, diffusés par des adultes qui ont méticuleusement détruit leur faculté d’attention en réduisant la durée des images à sept secondes et le temps des réponses aux questions à quinze secondes, chiffres officiels ; dont le mot le plus répété est « mort » et l’image la plus reprise celle des cadavres. Dès l’âge de douze ans, ces adultes-là les forcèrent à voir plus de vingt mille meurtres...

Ils habitent donc le virtuel. Les sciences cognitives montrent que l’usage de la toile, lecture ou écriture au pouce des messages, consultation de Wikipedia ou de Facebook, n’excitent pas les mêmes neurones ni les mêmes zones corticales que l’usage du livre, de l’ardoise ou du cahier. Ils peuvent manipuler plusieurs informations à la fois. Ils ne connaissent ni n’intègrent ni ne synthétisent comme leurs ascendants».

Ils n’ont plus la même tête.»


E termina o filósofo

«Je souhaite que la vie me laisse assez de temps pour y travailler encore, en compagnie de ces Petits, auxquels j’ai voué ma vie, parce que je les ai toujours respectueusement aimés.».


Precisamos efectivamente de filósofos, de «mestiços de culturas» que nos ajudem a compreender o Mundo e as mudanças.

A tradução aparece automaticamente... vantagem das mudanças! para quem não quiser fazer o esforço de intercompreensão, mas perde-se o encanto da palavra de Michel Serres.

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