domingo, 24 de junho de 2012

Le charme mystérieux du Français et de la France


Le charme mystérieux du Français et de la France
Tout est calme, luxe et volupté
Sous le Pont Mirabeau

Tels  les titres  que je pourrais donner à ces commentaires sur la partie touristique de mon déplacement à Paris pour participer au Colloque du GERFLINT sur la Laïcité.
Sans programme-  Orly 10 heures, 12 heures le Luxembourg…  je passe sur un  pont de Pais, j’assiste à la messe à Notre Dame,


 encore un pont…  un sandwich,  14.30 le Théâtre de la Ville «Danse élargie», concours international, événement nouveau , du type Pecha-Kucha ( 10 minutes  et minimum de 3 interprètes), gratuit ! 15.50 un autre programme m’attend. Celui-là billet réservé :  «Matisse, paires et séries».  Je connaissais quelques déclinaisons de la même thématique par Matisse, mais je n’avais pas imaginé cette idée de «paires et séries». J’ai beaucoup aimé.  Et si on  regardait  les «paires» de  Matisse en classe


Ensuite Gerhard Richter, encore à Beaubourg et, même rapidement le parcours du Musée d’Art Moderne. Et pourquoi pas l’invitation à regarder  «Multiversités créatives» : « ce mot-valise, formé à partir du préfixe «multi» et du substantif «diversité» rend compte d’univers créatifs multiples en transformation» - peut- on lire-dans le programme ? Je n’ai pas beaucoup compris, mais…
Crevée, bon dîner. La partie finale du Portugal- Hollande m’attendait à l’hôtel !
Lundi Colloque, fin d’après midi tour des librairies : Techné est fermée ! Que je déplore la fin des petites librairies !
Et je file à Garnier : «La fille mal gardée». Spectacle très  beau, drôle, décor magnifique et…  à la fin une «étoile» est nommée. Ce n’est pas tous les jours ! (On arrive à voir dans des places à 9 euros qui sont les seules pour les gens  qui décident à la toute dernière minute !)  Que l' édifice est beau et j’aime bien les belles robes !  
Mardi Colloque, 18.30… j’hésite Racine –Rameau à Garnier, Le barbier de Séville à Bastille : je suis crevée, alors… Le Barbier de Séville. Spectacle magnifique, les édifices modernes n’ont pas le même charme mais ils permettent des décors «multimodaux». Je déteste les anachronismes, pourquoi les lunettes de soleil… et  le maillot de l’équipe française de football et les drapeaux ! Petite parenthèse : encore de belles robes, billet 40euros, bonne place, même si soustitrage non visible était annoncé dans le billet ! 
Tout ceci pour dire que la France pour quelqu’un qui aime le français c’est le charme des mots, c’est la beauté, le luxe, le calme, le plaisir de se promener au hasard, de rencontrer des gens, de regarder des traces culturelles du passé, de trouver du nouveau stimulant, de rencontrer une ambiance de colloque stimulant… Ce n’est pas parce que l’on nous propose des contenus (exclusivement) sur la laïcité que l’on a envie d’apprendre le français ou de rencontrer les français ou de «vivre avec des français»…  Quand je proposais, dans mon premier manuel dans les années 80, des documents authentiques «laïques» ou de «cidadania», un élève qui a doublé m’a posé la question suivante  dans les couloirs : «pourquoi vos classes l’année dernière étaient aussi intéressantes  et vous venez de faire un manuel  tellement ennuyeux ?!». Par la suite … j’ai entendu et j’entends encore dire : «les livres de français sont dépressifs» ! Cela n’empêche que le devoir de l’enseignant est de ne pas cacher la réalité et de donner aux élèves les moyens de la prendre en compte. Je suis donc contre les «discours de «l’enfermement» (Demorgon, dans le Colloque)  mais d’ouverture à ce qui n’est pas très agréable, mais aussi… prenons plaisir à enseigner les langues-cultures ! Sur la lecture (avec eye tracking) des documents «dépressifs» contenus dans des épreuves d’examen … j’ai écrit un post. 

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